Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'invité du jour, c'est Anne Roumanoff, on est ravis de la recevoir ce matin, vous avez fait les grandes heures de Michel Drucker, vous avez été à la radio, donc vous êtes une femme de médias, ça c'est pour justifier l'invitation dans l'émission Média.
- Il y a eu plein de choses, il y a eu le jeu de TF1 il y a 15 jours avec Arthur, 10 sur 10, et là on ne se dit pas qu'on fait 10 sur 10, parce que vous aimez gagner quand même.
- Oui je suis mauvaise joueuse.
- Ça vous plaît de participer à des jeux télé comme ça ? C'est rigolo, il n'y a pas vraiment d'émission maintenant, j'aimais bien l'idée de faire des sketchs en public dans des grandes salles et de filmer pour la télé, c'était un super concept.
- Ça, ça a disparu, c'est un peu dérachant.
- C'est dommage, mais on peut vous voir sur scène, l'expérience de la vie, vous êtes en tournée, et puis on va vous retrouver au Casino de Paris, je le disais tout à l'heure, 30-31 octobre, 1er novembre.
- Gilles va venir ? Il faut y aller parce qu'il ne fait pas beau, les impôts vont augmenter, vous êtes déprimés, je peux vous assurer que vous allez rire, mais rire aux larmes.
- Moi j'ai vu votre spectacle, j'ai passé un moment formidable, et c'est vrai vous êtes trop modeste pour le dire, mais c'est Standing Ovation.
- À chaque fois, parce que vous parlez aux gens, vous leur parlez de leur vie, et en fait c'est ça votre spectacle aussi.
- Oui, je pense que c'est ce que les gens apprécient, je leur parle de l'époque, et je dis des choses, et je ne suis pas dans le conflit, je suis quelqu'un d'empathique, mais il y a des choses qui m'énervent. Au début de chaque sketch, la création, c'est toujours souvent une situation où des gens m'ont énervé, mais quand je fais le sketch, finalement j'arrive à comprendre les gens, et je les fais comprendre.
- Oui, c'est ça, vous arrivez à les faire...
- Oui, c'est ça.
- À essayer de comprendre pourquoi ils sont comme ça.
- Pourquoi ils sont comme ça, et du coup c'est pas...
- Il n'y a pas de haine, et il y a plutôt, c'est quelque chose qui...
- Il y a quelqu'un qui a écrit que c'est un spectacle qui rassemble, et je pense que c'est ça, et c'est ça qui m'intéresse.
- Parce qu'on vit une époque où il y a tellement de divisions, et j'arrive même à parler, et c'est une prouesse dans ce spectacle, du conflit israélo-palestinien, dans le sketch du walk, à l'occasion d'un repas de famille, où il y a un mec d'origine libanaise et une fille juive, et finalement c'est le bouddhiste tibétain qui pète les plombs, et tout ça fait qu'on peut évoquer les choses.
- Après c'est la manière d'en parler.
- Par exemple, sur ce sketch, là, vous faites comment ? Il faut venir voir.
- Non, non, non, c'est...
Transcription générée par IA