Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour, c'est Patrick Sébastien. On parle de votre livre « Le carnaval des ambitieux » qui est paru chez Ixo. Je me suis régalée vraiment en le lisant, parce que c'est... Ça parle aussi de l'actualité, oui.
- Ça parle de l'actualité. Vous avez écrit ce livre au début de l'année. Ouais. C'est-à-dire que j'ai fait exprès... Je te coupe, excuse-moi.
- J'ai voulu faire... J'ai écrit janvier-février. Et j'ai laissé passer exprès quelques mois pour pouvoir revenir sur des...
- pour montrer aussi qu'on a des certitudes et qu'avec le temps, elles peuvent bouger. Mais c'est vrai que dedans, j'ai été un peu visionnaire.
- Vous avez été visionnaire sur la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Parce que ce livre, c'est finalement une grande traversée de votre vie, des rencontres que vous avez faites. Et vous parlez beaucoup de Jean Dujardin, que vous avez connu à ses débuts. Et vous revenez sur cette cérémonie...
- La cérémonie de rugby, ouais, qui a été... ...qui a été très critiquée, qu'on a traité de franchouillard.
- De rance. Et effectivement, j'écrivais en février.
- « Je vois bien arriver la cérémonie des Jeux olympiques avec... » Je sais plus ce que j'ai mis...
- Ouh ! Attends, j'ai perdu, je l'avais. Des trucs véganes, un champ de pavot géant, Sandrine Rousseau et Mathilde Panot en train d'interpréter les demoiselles de Rochefort au pipeau recyclable, Yann Barthez sur une poubelle de tri sélectif. Et j'avais mis à la fin, c'est très marrant, un feu d'artifice de quinoa sur la dernière opus d'Iseult. Et c'est vrai que...
- Dans la cérémonie, honnêtement, pour un mec de spectacle que je suis, j'ai trouvé ça splendide, parce qu'il y avait des idées extraordinaires.
- C'était magnifique. Moi, j'ai trouvé ça magnifique. Mais vous, vous auriez pas fait un spectacle différent.
- Non, mais après, c'est le symbole, ce que j'ai écrit, de la rupture entre deux Frances. Il y a une France qui n'existe plus.
- Comme j'ai écrit, moi, j'accepte toutes les différences, mais à condition qu'on foute pas la mienne aux égouts.
- Ouais. Et aujourd'hui, il y a toute une France qui est exclue de tout ça. Il y a plein de gens qui auraient pu...
- apporter le visage d'une autre France. Mais celle-là, elle n'existe plus. Il y a des gens qui ont décidé que c'était comme ça, que... Moi, j'ai rien contre les trans, bien au contraire. Mais il y a plein d'autres choses, quoi. Il y avait plein d'autres choses à faire.
- Et c'est symbolique, de cette fracture. Ça correspond aussi à mon éviction de la télé. C'est pareil. Cette France que...
- Moi, les gens... Ceux-là, ces gens-là qui décident ne m'aiment pas pour ce que je suis. Mais je vais pas changer ce que je suis, parce que c'est moi qui m'aimerai plus après.
- Mais ça reste une blessure, quand même. Non, non, non, non, non, non, non. C'est loin, ça. C'est...
- Moi, j'ai senti quand même quelque chose de dire......
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