Retranscription des premières minutes du podcast :
- Les invités du jour, deux formidables journalistes, Catherine Mangin, vous avez été longtemps journaliste à RTL, service éco, et directrice adjointe de l'information, et aujourd'hui vous êtes vice-présidente de Publicis Conseil, consultant, et Elisabeth Martichoux, je pense qu'également on connaît votre visage sur LCP, état de santé une fois par mois, éditorialiste à LCI, puis vous êtes le vendredi dans Bonjour, la matinale sur TF1, et toutes les deux, vous avez enquêté sur cet art de perdre en politique, c'est le titre de votre livre qui paraît chez Stock, que je conseille vraiment, parce que c'est un livre qui se...
- qui se dévore, parce qu'on est au cœur de l'humain, c'est vraiment ce qui m'a frappée en lisant le livre, c'est la nature humaine de ces politiques, cette gang, cette envie de gagner, et puis comment ils se révèlent dans la défaite, avec les bons perdants, les mauvais perdants, comment vous... déjà la genèse du livre, c'est quoi, Elisabeth ? Moi j'étais très intéressée par la défaite, comme nous tous, qui met chacun face à lui-même, et la défaite c'est un matériau romanesque, théâtral, les plus grands héros sont des perdants...
- Des perdants, en réalité, et donc j'ai proposé à Catherine qu'on applique cet état, cette situation, à nos hommes politiques, qui en effet sont dans un état d'esprit, on les voit comme des éternels conquérants, mais ce qu'on ne sait moins, c'était pas pour juguler le bashing des politiques, mais c'est vrai que ce qu'on ne sait pas, c'est que, comme vous disiez tout à l'heure Valérie, on perd plus qu'on ne gagne en politique, et que c'était intéressant de s'intéresser...
- aussi à cette dimension-là des parcours de nos grands hommes et de nos grandes femmes politiques.
- Alors vous m'avez dit, vous n'avez pas vraiment répondu à la question, je vous ai dit, est-ce qu'ils vous ont tous répondu, vous avez répondu par ceux qui vous ont répondu, qui a refusé, Catherine Mangin ? Je vais aussi vous répondre un petit peu différemment, il y a juste un petit point de situation qui permet d'expliquer les choses, plus finalement l'échec est récent, plus c'est difficile, et on le raconte à quel point c'est cruel.
- Il y a des personnalités avec lesquelles on a discuté, parfois très longtemps, il y a des discussions avec certains d'entre eux qui ont duré parfois presque un an, pour essayer de les convaincre que finalement c'est un sujet... mais ça les renvoie à quelque chose d'extrêmement douloureux, et puis surtout, ils veulent continuer, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas renoncé.
- Et le simple fait de parler d'échec, alors certains arrivent à le faire, on en a déjà parlé, quand Bruno Le Maire arrive à nous décrire la situation pitoyable dans laquelle il se retrouve, c'est très fort, mais d'autres ne sont pas capables de le faire, et puis il y a ce que vous disiez aussi au début, il y a cette dimension du déni, c'est-à-dire que même si certains ont perdu, ou certaines...
Transcription générée par IA