Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour.
- L'invité du jour, c'est Éric Météier, comédien, réalisateur.
- Vous réalisez la fiction qu'on va voir ce soir sur France 2.
- Signalement, c'est à 21h15, la soirée continue à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant.
- Grande soirée, puisque ce sera prolongé par un débat.
- Comment prolonger les enfants en danger, présenté par Carole Gessler.
- Et seront présentes notamment Karine et Laurence Brunet-Jambu.
- Pardon, qui sont les deux protagonistes du film.
- En fait, c'est leur histoire, les vraies personnes, la vraie victime qui est Karine.
- Vous avez gardé le nom d'ailleurs, Laurence qui est sa tante, qui a tout fait pour la sauver d'une famille maltraitante.
- Et qui s'est battue et qui a elle-même été accusée.
- Je vous ai parlé de cette scène, et je voudrais qu'on en parle, que nos auditeurs entendent, parce que moi j'étais très surprise.
- Cette tante qui se bat.
- Qui fait des signalements, neuf signalements, je crois, au total.
- Douze en tout, je crois qu'elle en a fait douze.
- Elle se retrouve attaquée par les parents, donc par sa propre belle-sœur, pour dénonciation calomnieuse.
- Elle est obligée de faire une lettre d'excuse.
- Oui, alors personne n'y croyait.
- Quand on a fait la lettre, enfin quand on a filmé la lettre, les gens de mon équipe faisaient, oui bon, dans le scénario c'est un peu énorme là.
- Je dis mais non, c'est la vraie lettre.
- Mais si, c'est un peu énorme.
- Il a fallu que je montre la vraie lettre, pour qu'on voit dans le film, tout ce qui est dans le film.
- Or, rapports familiaux, parce que là par contre, on n'a pas les données, on le sait.
- On a construit, là par rapport à une fiction un peu plus.
- Mais tout ce qui est factuel dans les lettres et les choses, sont les choses vraies.
- Ce que vous allez voir, ce que vous entendrez, sont les choses vraies.
- Alors je précise que quand même, il est important que le film, il est regardable, dans le sens que c'est plus un film de combat et d'ouverture et de vie, parce que je n'ai pas envie que les gens se disent c'est extrêmement bien filmé.
- C'est bien filmé.
- Et ça raconte une chose qui est...
- Voilà, c'est factuel.
- De toute façon, on est très vite embarqués.
- On est embarqués par le film. Moi, je peux vous dire, j'ai commencé à regarder, j'ai été obligée de m'arrêter parce que j'avais un rendez-vous, je suis revenue, je me suis remise à regarder.
- Je voulais vraiment voir, et pas tellement, on n'attend pas la fin comme dans un thriller, mais on veut vraiment voir l'évolution et se dire, mais est-ce que cette gamine va être...
- Il y a bien quelqu'un qui, à un moment, va réagir.
- Et ce qui est formidable, c'est qu'effectivement, ce n'est pas manichéen, c'est-à-dire que, encore une fois, le rôle de Bruno Solo, on peut redire ce que vous avez dit au début, qui...
Transcription générée par IA