Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio Média, l'invité du jour. L'invité du jour. On n'arrête pas de parler. On a plein de choses à dire.
- Philippe Gueuluc, donc vous avez été aux côtés de Michel Drucker pendant de nombreuses années. Enfin c'est pas votre principale qualité.
- Non mais j'ai effectué. J'ai effectué un septennat. Vous avez dessiné un septennat avec lui, à poser des questions à la con.
- Oui, c'est comme ça qu'on les appelle. Aux invités. Vous êtes évidemment un immense dessinateur. On vous connaît avec votre personnage du chat.
- Vous publiez « Tout est vrai », je le jure, chez Casterman. Donc mon livre est plein de post-it, parce que je crois que toutes les pages méritent d'être commentées.
- Donc on va pas toutes les commenter, mais vous allez nous raconter un petit peu. Non, j'aurais juste à vous dédier ce livre à Antoine Decaune. Pourquoi ? Alors on s'est appelés. Je lui ai expliqué pourquoi. Il en était le premier étonné. Mais pour lui dire encore une fois merci.
- Je l'ai fait de nombreuses fois. De m'avoir accueilli dans « Nulle part ailleurs » au début des années 90, où j'étais un parfait inconnu en France.
- Gildas et lui m'ont accueilli quatre fois en invité principal, ce qui était hallucinant, parce qu'ils aimaient le chat, parce que ça les faisait rire.
- Donc merci pour ça. Et puis merci aussi pour ce qu'il est, pour tout ce qu'il a fait.
- Pour tout ce qu'il a fait. Son journal, vous l'avez vu, vieux ? Oui, vieux. C'est formidable.
- C'est très grand, là. En fait, l'idée de lui dédier ce livre m'est venue à Saint-Chef.
- À côté de Bourgoin-Jallieu, là où repose Frédéric Dard. Et il était fan absolu de Frédéric Dard, comme je le suis moi.
- On vient d'ailleurs d'inaugurer une sculpteur du chat, lui rendant hommage. Et c'était une manière de dire que voilà, un autre père spirituel...
- Pourquoi les artistes belges ont besoin d'être adoubés par la France pour exister ensuite en Belgique ? Alors c'est de moins en moins vrai. Mais il y avait souvent ce complexe-là.
- Alors il y a eu deux périodes. Il y a ceux qui quittaient la Belgique, comme Jacques Brel, comme...
- Des acteurs que Simonon et qui sont installés en France, parce que l'audience est 10 fois, 15 fois plus large qu'en Belgique francophone.
- Et puis il y a eu cette période, effectivement... Alors moi, j'ai fait une carrière, entre guillemets, très très longue en Belgique.
- D'abord sur les planches, puis à la télé, puis à la radio. J'étais aussi connu que Drucker en France, mais moi, en Belgique.
- Et j'avais pas du tout en vue de me déplacer vers la France ou de commencer à venir. Et puis ce sont des demandes qui ont été faites.
- Par Ruquier, par Drucker, etc., qui ont fait que c'était pas du tout un plan de carrière. Mais j'en suis enchanté, parce que...
- C'était quoi, votre plan de carrière, au départ ? Non, mais quand vous...
Transcription générée par IA