Les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro de Benjamin Glaise et Cécile de Ménibus. Retrouvez "L'invité politique" chaque matin à 08h15 sur Sud Radio et en podcast.
Guerre entre l'Ukraine et la Russie, relations entre Marine Le Pen et Vladimir Poutine, parrainages et mesures sur le pouvoir d'achat : Sébastien Chenu a répondu aux questions de Benjamin Glaise.
"Oui aux sanctions" contre la Russie
La mise en alerte de la force de dissuasion par Vladimir Poutine a, une nouvelle fois, "surpris" ses adversaires. "Nous condamnons sans ambiguïté ce que fait Vladimir Poutine", affirme Sébastien Chenu. Il appelle à "trouver une solution diplomatique" et à "prendre au sérieux" le président russe.
Si des sanctions sont confirmées par l'Union européenne et la France, le porte-parole de Marine Le Pen estime qu'il faut "éviter de pousser Poutine dans les bras de la Chine". Aussi, il se dit favorable aux sanctions envers la Russie. Tout en évitant "de sanctionner les Français", avec une hausse des prix sur l'énergie ou encore le blé. En effet, "Leur pouvoir d'achat est déjà impacté". Le député du Nord invite le gouvernement à "prendre des dispositions en parallèle pour contenir tout ça". Il propose ainsi de baisser les taxes sur les énergies à 5,5%, "pour retrouver quelque chose de plus équilibré".
La fermeture de l'espace aérien français aux avions et compagnies russes est une décision approuvée par Sébastien Chenu, car "elle n'impacte pas" les Français. L'Union européenne a également annoncé l'interdiction de diffusion des chaînes russes RT et Sputnik. "Il faut laisser les professionnels de l'audiovisuel juger", estime le conseiller de Marine Le Pen qui craint "une montée de l'idée d'un complotisme". "Il faut faire attention aux autres messages envoyés", conseille-t-il. Une décision qui n'a pourtant "jamais été prise pour Al-Jazeera", la chaîne du Qatar "qui finance les islamistes", déplore Sébastien Chenu.
"On ne se lancera pas dans ces polémiques"
Le président de la République organise un Conseil de défense sur le conflit Ukrainien, ce lundi 28 février. "Il a perdu du temps ces cinq dernières années, notamment en ne faisant pas vivre les accords de Minsk", regrette le député du Nord. Il note "peu de succès en ce qui le concerne", tout en ne voulant pas "animer de polémique à ce sujet".
Mais "Laissons-le agir, même si le passé nous éclaire", affirme-t-il en retraçant le bilan d'Emmanuel Macron sur la scène internationale. Les débats à l'Assemblée nationale et au Sénat, prévus le mardi 1er mars, devraient être moins houleux qu'auparavant. "L'idée n'est pas de critiquer ou d'affaiblir la voix de la France", promet Sébastien Chenu qui "ne se lancera pas dans ces polémiques". "Nous sommes des gens responsables", affirme-t-il.
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