Les grands acteurs de la vie politique s'expriment au micro de Benjamin Glaise et de Cécile de Ménibus. Retrouvez "L'invité politique" chaque matin à 08h15 sur Sud Radio et en podcast.
Guerre en Ukraine, sanctions contre la Russie, rôle de l'Union européenne, campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, agriculteurs inquiets de "l'effet boomerang" : Valérie Rabault a répondu aux questions de Benjamin Glaise.
"Mobiliser tous les moyens en notre faveur"
Alors que la Russie continue d'avancer en Ukraine, Valérie Rabault rappelle qu'une "solution diplomatique ne pourra fonctionner que si nous sommes suffisamment solides sur les sanctions que nous appliquons" à la Russie. Elle salue cependant le "revirement extraordinaire" du week-end entre les pays européens. L'exclusion de la Russie du système Swift est "une vraie arme contre la guerre de Poutine", pour la députée du Tarn-et-Garonne. Elle appelle à "mobiliser tous les moyens en notre faveur".
Dans cette crise militaire et diplomatique, l'Union européenne tente d'apporter une voix unilatérale. "L'Europe fait toujours des pas de géant au moment des crises", souligne l'élue socialiste pour qui "cette grande dame" s'est construite pour la paix "mais ne s'est jamais considérée comme puissance". Confrontée à la Chine, la Russie et les États-Unis, Valérie Rabault estime désormais qu'elle a "besoin de se penser comme puissance".
"Apporter un soutien à l'Ukraine, qui serait celui à un État membre"
La porte-parole de la campagne d'Anne Hidalgo appelle l'Union européenne à apporter "un soutien à l'Ukraine, qui serait celui qu'il apporterait à un État membre", tant sur la question militaire, financière et des réfugiés. "Il faut être très concret", invite-t-elle, notamment sur la question des réfugiés pour que "chaque pays puisse définir le nombre de réfugiés à accueillir" pour une répartition et une concertation.
Pas d'union sacrée derrière Emmanuel Macron, à l'heure de la campagne présidentielle, mais "derrière l'Ukraine, par la voix de la France". Valérie Rabault entend toutefois avoir un "vrai débat" avec le président sortant qui n'est toujours pas entré en campagne. "Je regrette que le débat démocratique n'ait pas commencé plus tôt", confie la députée du Tarn-et-Garonne.
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