Retranscription des premières minutes du podcast :
- Le Loft Musique Sud Radio, Yvan Cujus.
- La mélancolie, c'est le bonheur d'être triste, Victor Hugo.
- Non, ça n'est pas de moi, je vois qu'Éric, tu te dis, est-ce qu'il a eu une belle inspiration tout d'un coup ? Mais ça n'est pas de moi.
- C'est tellement beau.
- Ah oui, c'est beau chez nous, sur Sud Radio, Éric.
- Il est plus grand qu'en studio.
- Mais oui.
- Je suis un peu jaloux.
- Nous sommes heureux de vous accueillir dans ce Loft Musique, en ce dimanche, avec un tour de table d'artistes, de journalistes, de passionnés en tout cas de musique et de chansons qui ne se connaissent pas forcément, mais qui vont faire connaissance pendant cette émission.
- Merci d'accueillir celui, justement, qui consacre un ouvrage aux éditions Hugo Doc à l'un des artistes qu'il a le plus interviewé.
- L'artiste s'appelle Jean-Louis Aubert.
- Le titre de l'ouvrage, Une vie en chansons, est son auteur, Éric Jeanjean.
- Salut mon Éric, merci d'être là.
- Merci de m'inviter comme à chaque fois.
- Merci de la fidélité, mon ami.
- En collègues que nous sommes.
- En confrères.
- Nous, dans le sud, à Toulouse, ce serait plutôt collègues.
- Mais à Bordeaux, d'où tu viens, ce serait plutôt quoi ? Confrères aussi ? Ouais, Bordeaux, c'est un peu plus...
- Ou alors confrères.
- Confrères, ouais.
- Tu viens de Blaye, comme moi, tu dis confrères.
- Cette ville qui te voit démarrer dans le...
- Dans ce métier qui est ta passion.
- Dans le même groupe que Sud Radio, d'ailleurs, à l'époque.
- Exactement.
- 8FM, ça s'appelait.
- Mais ça appartenait à Sud Radio.
- Et ça appartenait à Sud Radio, absolument.
- Et voilà, qui te conduit à avoir accueilli, reçu, beaucoup, beaucoup d'artistes.
- Dont ceux que tu admirais avant de les recevoir.
- Ça, c'est toujours des rêves de gosses.
- Et c'est le cas de Jean-Louis Aubert, à travers le groupe Téléphone, que tu allais voir.
- Bien loin de penser qu'un jour, tu aurais ce lien qui s'établirait avec Jean-Louis Aubert.
- Ouais, c'est-à-dire que mon premier concert d'adolescent...
- Consentant, j'ai envie de dire.
- C'est-à-dire le concert que tu fais sans les parents.
- Et tu t'offres, avec les économies de Noël, ce billet qui va te permettre...
- Alors moi, attends.
- Parce que moi, je viens d'un village.
- 1 500 habitants.
- Prignac-Marcan.
- Donc à 30 kilomètres de Bordeaux.
- Donc c'est la campagne, dans les lignes.
- Et bien, tu prends d'abord un bus.
- Après, tu prends un train à Saint-André-de-Cubzac.
- Ça t'amène à Bordeaux.
- Et là, tu reprends un bus, mais tu ne sais pas lequel.
- Parce que tu es quand même de la campagne.
- Et tu arrives à la patinoire de Bordeaux-Mériadec.
- Et là, je prends ma claque.
- Parce que vraiment, je ne savais pas que c'était comme ça.
- Et que c'était aussi bien.
- C'était mon premier concert de téléphone.
- C'était la tournée Dure Limite.
- Donc ça, c'est vraiment toi, Sandrillon, etc.
- Oui, bien sûr, bien sûr.
- On va en parler avec toi, mon cher Éric Jeanjean.
- Également, autour de cette table.
- Celle qui a eu...
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