Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité avec aujourd'hui Jean-Luc Benamias. Bonjour Jean-Luc, membre de la Ligue des droits de l'homme.
- Vous êtes là ? Ancien membre du Conseil économique, social et environnemental. Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication.
- Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain et chroniqueur à La Croix. Bonjour. Et Jérôme Dubu, membre du pôle Idée d'Horizon.
- Merci d'être avec nous. Nouveau refus d'obtempérer au chênais. Cela, visiblement, se reproduit un peu trop souvent.
- Vous avez peut-être vu les images effrayantes de ce policier qui a été grièvement blessé.
- On va revenir évidemment sur ce qui se passe à Matignon. Barnier est bien en peine.
- Michel Barnier, pardon, est bien en peine de composer un gouvernement. Et puis l'affaire des bipeurs au Proche-Orient.
- Beaucoup de sujets avec vous. Coup de cœur, coup de gueule. Jean-Pierre, on commence avec vous.
- Hier, c'était mercredi, journée des sorties en salle. Vous êtes allé au cinéma.
- Je me suis précipité pour voir « La graine du figuier sauvage ». C'est un film qui est vraiment très prenant.
- Il y a un cinéma iranien qui est extraordinaire. C'est une très grande civilisation. On l'oublie parce qu'on voit que les mollas.
- C'est une civilisation qui a existé avant eux. Et quand on sort de ce film, on se dit que cette civilisation existera heureusement après eux.
- Donc c'est un film qui donne finalement... qui est à la fois très violent et qui donne beaucoup d'espoir.
- Il y a une jeune génération en Iran qui ne croit plus du tout dans les fadaises d'un régime totalitaire.
- C'est aussi assez frappant. C'est-à-dire là, c'est les mollas. Mais au fond, c'est pas très différent du régime de n'importe quel autre régime totalitaire.
- On pense au communisme, évidemment.
- Il faut quand même rappeler aussi, et c'est pour ça que c'est un coup de cœur aussi, c'est que le cinéaste, le réalisateur est en exil en Allemagne.
- Les trois actrices principales qui sont formidables ont dû aussi quitter l'Iran.
- Donc ils payent, ces gens-là, un prix très très fort. On a vraiment peine à croire qu'on puisse encore tourner en Iran.
- Ils tournent de manière clandestine. Et ça aussi, c'est un signe d'espoir. C'est-à-dire que le régime n'arrive pas complètement à contrôler.
- Ils peuvent encore, avec évidemment des risques énormes, tourner.
- C'est en extérieur. Donc ils ont réellement tourné dans Téhéran. Ils ont tourné dans les profondeurs de l'Iran.
- Et donc ça aussi, ça donne espoir. Il y a quand même pas mal de films qui sortent.
- Il y a eu le film irano-israélien Tatami, qui est sorti aussi récemment.
- C'est l'histoire d'une sportive à qui on ordonne de prétendre qu'elle est blessée pour ne pas risquer d'affronter une championne israélienne.
- C'est un film aussi extrêmement prenant. Vraiment, chapeau les cultureux iraniens.
- Franchement, ce n'est pas une promenade de santé pour eux.
- Non, ce qui est dommage, c'est qu'on ait cru précisément...
- Enfin, qu'un certain nombre de gens, et...
Transcription générée par IA