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Par avec Jean Christophe Gallien, Alexandra Szpiner, Frédéric Dabi, Eric Revel

Emission du 23 septembre


Au programme, un tour de table de l'actualité avec : Jean Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication, Alexandra Szpiner, Enseignante, Frédéric Dabi, Directeur général de l'IFOP et auteur de "Parlons nous la même langue?" et Eric Revel, Journaliste - éditorialiste Sud Radio
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- J'ai une petite formule, je la ressors à chaque fois, je l'ai rappelée à Jean-Jacques Bourdin ce matin dans la matinale.
- On passe d'un Premier ministre attale, youtuber, à un Premier ministre la garde des michards.
- Mais vous voyez, ce coup de vieux, en fait, ce coup de vieux, sans esbrouf, sans sens dans la communication, avec un verbe un peu ciselé, qui est celui de Michel Barnier, en fait, je pense que ça rassure beaucoup les Français.
- Et pour une raison très simple, je ne vais pas faire de la psychologie à Katsou, mais pour une raison très simple, après on verra ce que son gouvernement va faire et quelles décisions il prendra, mais pour une raison très simple, c'est que quand vous avez du mal à vous projeter dans l'avenir, à titre individuel, ou si on parle du peuple, et que vous ne vous sentez pas très bien dans votre présent, vous avez tendance à regarder ce qui était bien dans le passé.
- Et d'une certaine manière, ce coup de vieux, en fait, ringardise un peu le coup de jeune communiquant de certains anciens premiers ministres.
- Donc Barnier, je pense qu'il a cette crédibilité-là, il a cette stature.
- Alors, on va voir ce qu'il va faire, hein, encore une fois.
- Mais je trouve que c'est assez incroyable ce qui est en train de se passer.
- C'est-à-dire qu'on pensait qu'il fallait donner toujours des primes à la jeunesse, à la start-up nation.
- Et en fait, ces gens nous fatiguent. Ils nous fatiguent, vous voyez ? Il y en a un peu des jeunes dans le gouvernement, des très jeunes.
- Non mais je vous parle du couple exécutif qu'on avait, vous voyez, jusqu'à présent.
- Et en fait, on se rend compte que nous mettre sans arrêt sur le dynamisme, l'énergie, etc., en fait, les Français sont fatigués.
- Ils sont fatigués avec le nombre d'élections qu'il y a eues.
- Et ils ont besoin de reprendre leur souffle.
- Et d'une certaine manière, me semble-t-il, Barnier offre cette possibilité au peuple français de reprendre son souffle.
- Voilà.
- C'est aussi l'échec du « soyez fiers d'être des amateurs ».
- On voit bien que ça n'a pas fonctionné.
- Là, on revient à des gens sérieux qui ont tout un parcours, qui ont des convictions.
- Voilà, c'est tout.
- Moi, je l'ai regardé hier. Vous l'avez regardé, Frédéric ? Je l'ai trouvé.
- C'est assez rassurant.
- Oui, très rassurant.
- Je l'ai trouvé. Il parlait très bien.
- J'allais dire que dans l'enquête JDD d'hier, où on l'a attesté pour la première fois...
- Alors, historiquement, c'est la première fois qu'un Premier ministre et nous, on peut remonter jusqu'à Michel Debré a une majorité de mécontents, parce qu'il y a des circonstances exceptionnelles et des contextes politiques.
- Mais tout ce que vous venez de dire, c'est exactement ce que nous disent les Français.
- Ce qui frappe positivement, c'est son équation personnelle, la capacité à rassurer, l'expérience, le temps long, une forme de simplicité.
- Et ce...

Transcription générée par IA

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