Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize. » « Bonjour, ravi de vous retrouver ce matin, les débats jusqu'à midi, vous le savez, 0826 300 300, si vous voulez réagir nos débatteurs du jour, jour férié mais actif pour certains. Arnaud Benedetti, bonjour.
- « Et merci d'être avec nous, professeur Alassor Bonne, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire. Je peux citer votre ouvrage aussi, « Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire ? » Michel Laffont également présent avec nous, Benjamin Cauchy, bonjour.
- « Bonjour, bonjour à tous. » « Chef d'entreprise, bonjour Mathioc. » « Bonjour. » « Vous êtes secrétaire général du Millénaire et puis avec nous également Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com.
- On commence, on commence ces débats avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
- Et allez, on commence.
- On commence par un coup de gueule. Avec vous, Arnaud Benedetti, on parle d'un député de la France Insoumise, Thomas Porte, qui fait de nouveau parler de lui.
- « Oui, oui, en effet, lors des questions d'actualité au gouvernement, alors qu'une de ses collègues d'ailleurs de la France Insoumise posait une question sur la situation à Gaza et la position de la France, on a eu un échange pour le moins musclé, c'est le moins qu'on puisse dire, au moins sur le plan sémantique, entre M. Porte et je crois deux ou trois députés du Rassemblement.
- Mais je vais citer les propos de M. Porte à l'encontre de ses collègues du Rassemblement national.
- Alors, c'est un petit florilège, je ne vais pas citer l'ensemble de ses déclarations.
- « Ferme ta gueule, toi, on va s'occuper de toi, vas-y, dégage, on va s'expliquer dehors, tu vas voir, on va aller dehors, on va s'occuper de toi. » Voilà.
- Donc, alors, M. Porte n'est pas, ce n'est pas la première fois qu'il se fait remarquer.
- Je rappelle que lors de la discussion sur les retraites, il avait posé...
- Avec le ballon.
- Avec...
- Avec un ballon de football, avec une photo de M. Dussopt.
- Exactement.
- Au pied.
- Donc, c'est quelqu'un qui est connu, en effet, pour ses provocations, comme beaucoup d'ailleurs, comme un certain nombre de députés de la France Insoumise.
- Mais si vous voulez, ce qu'il y a de grave, au-delà de la stratégie d'intimidation, quasiment physique, là, en l'occurrence, de ce député, c'est que, finalement, aucune sanction ne sera possible.
- Le problème, c'est qu'aucune sanction ne sera possible, alors que ça mérite, évidemment, sanction.
- Parce que le comportement de Petit Caïd sur les travées de l'hémicycle est absolument inacceptable de quelqu'un qui dispose, d'une part, de la représentation nationale.
- Pourquoi aucune sanction possible ? Parce que, tout simplement, vous regardez la composition du bureau de l'Assemblée nationale.
- La composition du bureau de l'Assemblée nationale, aujourd'hui, la gauche est majoritaire.
- Alors, est-ce que vous imaginez un seul instant que les partenaires au sein du nouveau Front populaire, que sont les écologistes ou les socialistes, vont voter...
Transcription générée par IA