Par Benjamin Glaise avec Jean Christophe Gallien, Rhany Slimane, Matthieu Baccialone, David Margueritte
Émission du 4 novembre 2024
Au programme, un tour de table de l'actualité avec : Jean Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication, Rhany Slimane, militant "Quartier Populaire"à Montpelier, Matthieu Baccialone , Communicant, président de M2B Conseil et David Margueritte, Vice président de la région Normandie et président de l'agglomération du Cotentin
Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize. » « Eh oui, mettez-vous d'accord, c'est l'heure de débattre sur Sud Radio avec l'ensemble de nos débatteurs du jour.
- Je vous les présente, Jean-Christophe Gallien, bonjour. » « Bonjour. » « Merci d'être avec nous, politologue, conseiller en communication, David Marguerite, aussi avec nous. » « Bonjour. » « Vice-président de la région Normandie, président de l'agglomération du Cotentin, Rani Slimane, bonjour. » « Bonjour. » « Ministre en quartier populaire à Montpellier, cofondateur de l'association Force Populaire, et puis Mathieu Bachelon, bonjour. » « Bonjour. » « Communiquant président de M2B. Conseil, on va débuter, vous le savez, c'est la tradition avec les coups de cœur, les coups de gueule.
- On commence avec vous, Rani Slimane. Un coup de gueule contre les ZFE, c'est les zones à faible émission. » « Les zones à forte exclusion, j'appellerais ça. On est vraiment sur un principe d'écologie bourgeoisie. » « Vraiment ça, comme ça. En fait, c'est un système qui exclut des centres-villes un certain nombre de voitures selon le critère critère. » « Donc les vignettes, soi-disant, qui sont censées évaluer la pollution de chaque véhicule. » « Or, on s'est rendu compte que, selon certains véhicules, si vous avez une Clio qui est un peu âgée, effectivement, vous ne pouvez pas rentrer. » « Mais si vous avez un dernier SUV, qui est vraiment très récent, il n'y a pas de problème, vous pouvez rentrer. » « Qu'est-ce que ça dit ? » « Ça dit qu'on veut renforcer la politique de métropolisation, vraiment de gentrification des centres-villes. » « On veut exclure les populations travailleuses qui produisent la richesse. » « Parce que c'est eux qui ont besoin, souvent, ils sont contraints de venir en ville. » « Il n'y a pas de solution, ou très peu de solution, de transport dans les zones à la fois périurbaines, mais également dans les quartiers populaires. » « C'est-à-dire, vous êtes en ville, dans les quartiers populaires, et vous vous rendez compte que la desserte dans de nombreuses villes est en deçà des quartiers mieux portants. » « Ça fait réagir sur cette politique écologique peut-être excluante, David Marguerite ? » « Moi, je partage complètement ce coup de gueule. Je pense qu'on est même dans le symbole de ce que, finalement, l'écologie punitive, dogmatique peut charrier et apporter dans nos grandes villes. » « En l'occurrence, d'exclure les plus modestes au nom d'une idéologie qui est celle de la décroissance et qui consiste toujours à regarder le monde tel qu'on voudrait qu'il soit et non tel qu'il est dans la réalité profonde. » « Alors, je ne suis pas convaincu. » « Que vous pensiez exactement la même chose que moi en critiquant les ZFE. Mais moi, je constate les effets sur le terrain en région Normandie, puisqu'il y a une ZFE qui est mise en place à Rouen en particulier. » « Et en effet,...
Transcription générée par IA