Par Benjamin Glaise avec Gilles Ganzmann, Samuel Lafont, Franck Dedieu, Alexandra Szpiner
Émission du 7 novembre 2024
Au programme, un tour de table de l'actualité avec : Gilles Ganzmann, Journaliste Médias Sud Radio, Samuel Lafont, Porte parole de Reconquête, Franck Dedieu, Directeur adjoint de la rédaction de Marianne et Alexandra Szpiner, Enseignante et Déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile de France
Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord, Benjamin Gleize.
- Oui, c'est l'heure de débattre. Mettez-vous d'accord avec nos débatteurs du jour. J'ai gardé Gilles Ganzmann avec moi, journaliste média.
- Vous êtes ravi d'être là, ouais ? Je suis la roue de secours, mais c'est très bien. Ça fait marcher l'industrie de la roue.
- Ah bah voilà. Avec nous également. Franck Dedieu, bonjour. Bonjour.
- Directeur adjoint de la rédaction de Marianne. À l'œil de Marianne, cette semaine, les nouveaux spin-doctors, ceux qui pensent pour les politiques.
- Alexandra Spinser, bonjour. Bonjour.
- Et merci d'être avec nous, enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire en région Île-de-France. Et puis Samuel Laffont, bonjour.
- Bonjour à tous. Porte-parole de Reconquête. Plein de débats. On va parler des États-Unis, bien évidemment, et de cette victoire de Donald Trump.
- Vous devez être content, Samuel.
- Un typho qui fait polémique aussi au Parc des Princes. Un typho qui a été déployé hier soir avec ce message Free Palestine.
- On va y revenir donc dans quelques instants. On va commencer, vous le savez, c'est la tradition, avec les coups de cœur et les coups de gueule de chacun.
- On va commencer avec vous, Alexandra. Coups de gueule, pour commencer, sur le harcèlement scolaire.
- Oui, coups de gueule et coups de cœur pour ces enfants victimes de harcèlement scolaire.
- Alors aujourd'hui, c'est la journée nationale contre le harcèlement scolaire. On sait qu'un enfant sur trois est victime de harcèlement.
- On sait aussi qu'ils ne viennent pas forcément s'adresser à un adulte. Donc c'est plutôt bien.
- Alors les journées hommage, c'est toujours compliqué, parce que ce sont des journées bonne conscience.
- Mais je crois que c'est aussi l'occasion de faire un pas de côté et de prendre conscience de ce qu'est ce fléau.
- On a trop de parents qui vivent des tragédies. Nicolas, Lince, Lucas, Alisha, Dina, Evaël, Marion.
- Trop de parents ont vu leurs enfants partir, se suicider, parce qu'ils vivaient quelque chose d'absolument insupportable.
- Alors l'Éducation nationale s'est emparée du sujet. On sait malheureusement qu'on n'est pas très friands de sanctions.
- Et je crois qu'il est important de revenir à des sanctions pour les enfants harceleurs.
- Il est important de dire aux enfants qui sont harcelés qu'ils ont le droit de rester dans leur établissement, parce qu'on sait aussi que souvent l'enfant harcelé s'en va et que le bourreau reste en place.
- C'est vrai que ce phénomène qui existe depuis toujours, qui portait des noms différents à travers les décennies, mais ça a toujours existé, mais qui maintenant prend des proportions absolument épouvantables, avec ce fléau qui s'exporte aussi au sein du foyer, par la violence des réseaux sociaux, qui ne laisse aucun répit aux enfants.
- Donc soyons solidaires de tous ces enfants. Je pense que c'est un vrai problème collectif.
- Il faut que la communauté éducative s'en empare. Elle le fait déjà depuis longtemps.
- Il faut que les parents...
- Il y a une évolution quand même.
- Il y a une pré-évolution et je voudrais parler...
Transcription générée par IA