Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord aujourd'hui autour de Mickaël Darmon, journaliste politique chez I24 News.
- Vous avez publié « Le pape et la matriarche, histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican » aux éditions Passé Composé.
- Arnaud Stéphane, fondateur de l'agence La Note de Com, Erwan Barillot, écrivain.
- Vous avez publié « Destin russe à Paris » aux éditions des CIRT.
- Et Gilles Gansouane est resté avec nous, journaliste média à Sud Radio et observateur avisé de la vie politique.
- C'est la place du pauvre, c'est comme au repas de Noël.
- Parfois c'est la meilleure.
- Nous allons revenir sur l'intervention d'Emmanuel Macron, l'allocution plus précisément d'Emmanuel Macron.
- Il veut un gouvernement d'intérêt général.
- Bref, beaucoup de sujets autour de ça, c'est un peu mono-sujet encore une fois aujourd'hui.
- Petit tour de table malgré tout, parce qu'il y a autre chose que ça.
- Cela dans l'actualité, Erwan, on va commencer avec vous.
- C'est un coup de cœur ? Oui, un coup de cœur.
- Vous parlez bien dans le micro.
- Oui, tout à fait, un coup de cœur pour Tchad GPT.
- Vous savez, on ne peut plus s'en passer aujourd'hui.
- Et je voudrais rendre hommage au président de la République qui en fait un usage immodéré.
- Puisque son discours hier, s'il n'a pas été écrit par Tchad GPT, on se demande qui à l'Élysée aurait eu l'outrecuidance d'écrire un tel discours.
- Moi, je suggérerais simplement de faire un prompt un peu plus original la prochaine fois.
- Donc, recommence.
- Écris le texte que vous auriez dit à Tchad GPT.
- J'aurais dit, peut-être pour son prochain discours, peut-être pour son discours de démission, j'ai prompté ce matin, Tchad GPT, écris-moi le discours de démission d'Emmanuel Macron à la manière de Pierre de Ronsard.
- Et alors ? Je trouve que ce serait une manière d'honorer nos grands auteurs et nos grands poètes.
- Et ça donne ceci.
- Ô peuple fier et pourtant tant blessé, je viens séant vous rendre ma couronne, car de mes jours le destin m'abandonne et vos espoirs en moi se sont glissés.
- Le budget, ce grand livre aux lignes vaines, n'a point reçu le saut de vos élus.
- Et dans les champs, vos labours dissolus portent les cris des terres souveraines.
- Les agriculteurs d'un bras rude et courroussé rejettent l'accord que lointain j'ai signé, mercosur, doux mirage et trop amer.
- De Mélenchon, la voix rugit sans cesse, le peine murmure un souffle en vos faiblesses et moi, je cède au poids d'un ciel de fer.
- Ainsi je pars, mais non sans dévouance, car dans mon cœur demeure votre France.
- Incroyable ! C'est magnifique, bravo ! Un conseil modeste au Président de la République.
- Incroyable la concurrence des royales ! Pourquoi dire après ? Nous ne sommes que de pâles plumitifs derrière ce genre de déclarations.
- Je ne vous félicite pas.
- C'est à la fois fascinant et inquiétant.
- Oui, mais pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Pourquoi...
Transcription générée par IA