Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- On est ensemble avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité avec Alexandra Spiner.
- Bonjour, vous êtes enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile-de-France.
- Franck Tapirot, bonjour, publicitaire, fondateur de Diaspora Défense Force.
- Jean-Christophe Gallien, politologue, conseiller en communication.
- Et Mickaël Darmon, qui ne devrait pas tarder à arriver, journaliste politique chez I24 News.
- Il arrive, il est dans les embouteillages.
- L'heure de vérité pour François Bayrou, la retraite de la réforme.
- J'aime bien cette expression.
- La gauche se dit proche d'un accord, la droite met la pression.
- Faut-il quitter Twitter ? Et puis les révélations autour de l'abbé Pierre qui sont absolument glaçantes.
- On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Jean-Christophe, avec vous.
- C'est un coup de gueule.
- Oui, parce que vous connaissez mon prisme.
- Un prisme particulier pour les affaires européennes, puisque c'est une partie de mon activité.
- Et c'est passé un peu inaperçu.
- Peut-être que finalement, ça veut dire que ce n'est pas très important que ça.
- Moi, je trouve que si.
- Il y a eu pendant presque dix jours, on va dire, une absence totalement non communiquée, non expliquée de la principale personnalité politique en Europe.
- C'est la présidente de la Commission européenne, qu'on peut dire pour certains, et ce n'est pas très loin d'être vrai dans son deuxième mandat, presque le personnage politique le plus important en Europe aujourd'hui, dans l'Union européenne, et qui a disparu, c'est-à-dire que pendant quelques jours, pour des raisons de santé, tout le monde peut être malade, il n'y a pas de pneumonie.
- Et c'est la presse allemande qui a révélé son hospitalisation.
- Évidemment, encore une fois, tout le monde peut être malade.
- Les personnalités politiques ou les responsables les plus élevés peuvent le faire.
- Mais il y a, au moment où la Commission européenne, et notamment l'ensemble des institutions européennes, reprennent ce qui s'est passé, il n'y a pas eu de décision.
- On reproche, si vous voulez, aux citoyens européens de ne pas considérer, de ne pas les comprendre, de ne pas s'associer à cette activité qui est essentielle.
- Il est vrai en grande partie.
- Là, on a commis, à mon avis, une erreur, non pas de communication, mais une erreur politique, c'est-à-dire de croire qu'on pouvait simplement communiquer et dire aux chefs d'État et de gouvernement qu'on est malades, qu'on est hospitalisés, mais d'oublier que, oui, il y a un Parlement européen, oui, cet ensemble-là, s'il veut vivre correctement, il faut que les responsables politiques, qui ne sont pas, rappelons-le, la présidente de la Commission n'est pas élue, elle est nommée par des chefs d'État et de gouvernement, plus exactement par le Parlement, validée par le Parlement, et ainsi de suite.
- Et donc, on a quand même un rapport démocratique à consolider, à valider, et le fait de ne pas dire qu'on est malades, de ne pas dire qu'on est absentes, alors même, rappelons-nous qu'on lui...
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