Par Valérie Expert
avec Rafik Smati, Florence Berthout, Alexandra Szpiner, Samuel Lafont
IA / Cours d'empathie et harcèlement / Extinction Rébellion / Charles III
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Les invités
Mettez vous d'accord avec Rafik Smati, chef d’entreprise, Président du mouvement Objectif France, Florence Berthout, mairesse du 5ème arrondissement, Alexandra Szpiner, conseillère régionale LR Ile de France et Samuel Lafont, porte parole de Reconquête.
Chaque jour, Valérie Expert reçoit journalistes, politiques, polémistes et artistes pour parler des sujets d'actualité
Retrouvez ci-dessous la retranscription automatique des 5 premières minutes de votre émission :
"Avoir des toilettes belles dans la ville..."
Valérie Expert : Avec vous sur Sud Radio pour les débats. Et aujourd'hui, nous allons débattre et commenter l'actualité. Avec Florence Berthoud, bonjour, maire du 5ème arrondissement de Paris. J'ai vu qu'il y avait des jolies pisseautières sur le quai de la Tournelle. C'est pas de votre faite, je pense ?
Florence Berthout : Non, non. À tout prendre, il vaut mieux quand même avoir des vespasiennes, comme on dit, que de ne pas en avoir du tout. Parce que vous savez qu'il y a des millions, des milliers, pardonnez-moi, des centaines de milliers de touristes qui passent et que, hélas, à Paris, avoir des toilettes belles dans la ville, je pense que c'est compliqué. Et moi, je me bats là-dessus parce que ça fait partie de la qualité de vie, évidemment, des Parisiennes et des Parisiens.
"On est assez loin du déjeuner, donc on peut peut-être faire une petite note d'humour."
Valérie Expert : C'est très très moche quand même.
Florence Berthout : C'est assez moche. On est assez loin du déjeuner, donc on peut peut-être faire une petite note d'humour. Mais ce qui est assez inattendu, ce sont ces pisseautières de couleurs où, pardonnez-moi messieurs, mais après s'être soulagées, les plantes poussent.
Valérie Expert : Ah bon ? ( Oui, oui, oui, c'est un autre sujet. C'est un vrai sujet ?) Elles poussent dans les pisseautières ? Je ne pensais pas lancer un débat.
Florence Berthout : Mais moi, je trouve que il y a ce qu'on appelle les toilettes papillons, enfin vous savez, quand on est maire d'arrondissement, on s'occupe aussi de ces sujets-là au quotidien, du vrai quotidien et le vrai quotidien, pardonnez-moi, quand vous êtes riverains, c'est la propreté. Et si les rues sont utilisées comme des urinoirs à ciel ouvert, il faut trouver des solutions. Alors moi, j'en propose régulièrement. Et,bon, bref, on reviendra là-dessus.
Alexandra Szpiner : Le problème, c'est que les solutions esthétiques sont systématiquement rétorquées par madame Hidalgo. C'est ça le sujet en réalité.
Florence Berthout : Bien sûr. Parce qu'on a des toilettes, ce qu'on appelle des toilettes
papillons, qui sont tout à fait, je dirais, acceptables sur le plan esthétique. Juppé avait fait ça à Bordeaux,c'était en acier brossé, c'était tout à fait esthétique, mais comme dit ma collègue, c'est vraiment, parfois, on se demande s'il n'y a pas une volonté délibérée dans les dires. Pardon pour cet incis, mais c'était plus fort que moi. Enfin, je m'occupe d'autre chose. Du livre, de l'écrit,des bouquinistes, qu'on veut exiler à Bercy, etc.
"Un coup de cœur pour les aidants."
Valérie Expert : On va faire une émission entière avec vous. Samuel Lafont, porte-parole de Reconquête.
Bonjour Alexandra Spiner, conseillère régional LR d'Ile-de-France. Vous êtes également enseignante. Et Rafix Mati, chef d'entreprise, président du mouvement Objectif France. Et votre livre à paraitre en novembre. On peut déjà teaser, comme on dit, l'annoncer, le nouveau temps, comment reprendre le contrôle de l'air à l'air de l'intelligence artificielle. Ça va paraitre chez Eerole. Et pour ceux qui vous suivent sur les réseaux, vous y avez travaillé tout l'été. Et oui, on va reparler de l'intelligence artificielle avec vous. On va continuer évidemment à parler de ce sujet important et ô combien compliqué avec les migrants. Est-ce qu'il faut installer des centres d'accueil à Menton ? Le préfet ce matin a démenti complètement, mais il va bien falloir les caser, comme on dit, ou en tout cas les accueillir quelque part. Marine Le Pen, candidate naturel de son camp, l'inflation, les Français qui ne s'en sortent pas, et puis la visite du roi Charles, quand pensez-vous ? Est-ce qu'on en fait trop ou pas ? Ou est-ce que c'est normal de l'accueillir de cette manière ? Bref, commençons avec notre tour de table. Et effectivement, vous faites autre chose Florence, puisque vous vous occupez beaucoup d'associations, beaucoup de maires d'arrondissement, et vous vouliez faire un coup de cœur pour les aidants ?
Florence Berthout : Oui, je voulais faire un coup de cœur pour les aidants, parce que vous savez que vous avez à peu près en France 11 millions d'aidants. Alors les aidants, pour celles et ceux de vos éditeurs quisauraient pas ce que c'est, peut-être qu'autour de la table, d'ailleurs, il y a directement ou indirectementdes aidants, c'est lorsque de manière non professionnelle, vous accompagnez quelqu'un qui est en perted'autonomie. Et moi, j'en compte vraiment tous les jours dans la rue. Alors ça peut être on s'occupe de sonado qui est autiste, de son épouse, de sa femme qui est Alzheimer, de quelqu'un qui est une maladie neurodégénérative, enfin, et ces gens-là sont littéralement souvent au bout du rouleau, ils en peuvent plus.Même quand ils ont trouvé des structures d'accueil, ils reprennent le relais pendant les vacances, pendantle week-end, et parfois, bon, alors, il y a eu un statut, d'ailleurs, il faut rendre à César, ce qui est à César,c'est Marisol Touraine qui avait fait voter ce statut, qui était très très attendu, et puis maintenant, vouspouvez avoir un congé, un congé d'aidants. Et le 9 octobre prochain, eh bien, il y aura une journée des aidants. Alors, c'est pas que gadget, les journées, ça permet aussi de faire le focus, vous voyez, sur des sujets qui sont des sujets de préoccupation absolument majeures, et celui-là en est un, donc je viens d'ailleurs, (...)