Retranscription des premières minutes du podcast :
- SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Et nous sommes ensemble pour commenter l'actualité avec Christine Bouillaud.
- Bonjour Christine, journaliste à SUDRADIO, correspondante à Toulouse et joker officielle de ma personne.
- Florence Berthoud, maire horizon du 5e arrondissement de Paris.
- Bonjour Florence, parlez bien dans le micro.
- Alexandra Spiner, enseignante déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France et Romain Marcilli.
- Bonjour directeur général de Nouvelle Énergie.
- Évidemment, on va parler de l'Ukraine.
- La ligne de front n'a jamais été aussi proche.
- C'est en tout cas ce que dit le ministre des Affaires étrangères.
- Comment réarmer l'Europe ? Partager la dissuasion nucléaire ? Beaucoup de questions.
- Notre sondage IFOP fiducial pour SUDRADIO, le Figaro avec Jordan Bardella qui arrive en tête des favoris si l'élection devait avoir lieu dans les prochains jours.
- Bref, beaucoup de sujets avec vous.
- Permettez-moi un coup de cœur pour le salon de l'agriculture qui vient de se terminer.
- Magnifique.
- Franchement, magnifique.
- La France qu'on aime.
- Plus de 600 000 personnes.
- J'ai eu la chance d'y aller ce week-end.
- J'ai été épousouflée par l'organisation.
- Il y avait du monde certes, mais par les stands, par la gentillesse des gens.
- J'ai trouvé que c'était formidable.
- Pour les enfants en particulier aussi, beaucoup d'ateliers.
- Mais franchement, c'est assez unique.
- Ce salon, je ne sais pas, vous y êtes allée Alexandra ? Évidemment, puisque la région Île-de-France, il y avait un stand, un très beau stand avec beaucoup d'acteurs qu'on pouvait rencontrer, d'acteurs du monde agricole, d'animation.
- Nous, évidemment, c'est un sujet qu'on porte.
- On soutient les agriculteurs depuis toujours avec des projets innovants.
- Donc oui, c'était formidable.
- Franchement, chouette.
- Et puis, il y avait évidemment beaucoup de monde dans certains halls, mais d'autres.
- Dans d'autres, c'était beaucoup plus facile d'accès.
- Vous y êtes allée Florence ? Alors, j'ai fait honnêtement un saut très très rapide.
- Moi, je suis fille d'agriculteur.
- Donc, c'est un milieu que je connais bien.
- Et j'ai fait mon mémoire de Sciences Po sur les chambres d'agriculture.
- Vous voyez, bon, ça peut paraître un peu éloigné des contingences parisiennes.
- Quoique, moi, je fais un appel et je suis sûre que mon ami du groupe, du conseil régional, mais toi aussi, tu y seras favorable, c'est sensible.
- C'est que vraiment, vraiment, les collectivités essayent de se fournir directement, comme je le fais auprès des agriculteurs.
- Bien sûr.
- D'abord, ça permet, quand on achète sans intermédiaire, ça permet d'acheter moins cher, mais de rémunérer mieux les agriculteurs.
- Ça permet de manger sainement.
- Et tout le monde s'y retrouve.
- Vous faites comment ? Vous allez directement à la source ? Moi, j'ai quelqu'un, je préside la caisse des écoles, comme tous les maires.
- On fournit 3500 repas par jour et nous achetons directement aux agriculteurs.
- Et il y a une chose qu'on fait, on doit être les seuls à Paris.
- Et je pense, un des rares à le faire en France, nous achetons ce qu'on appelle les bêtes sur pied.
- Donc, ça veut dire qu'on achète toute la bête.
- Et donc, ça permet d'avoir un coût matière, si vous voulez, au kilo.
- Qui est moins cher.
- Donc, de temps en temps, vous allez avoir des parties nobles que l'on ne pourrait absolument pas servir dans les assiettes.
- Et nous avons des agriculteurs, je pense en particulier à celle qui nous fournit tous les laitages, qui, grâce au soutien qu'on lui apporte et aux achats que l'on fait depuis des années, eh bien, elle a pu embaucher deux personnes.
- Donc, c'est extrêmement important de, oui, supprimer.
- Moi, je le dis.
- Je l'assume, de supprimer les intermédiaires.
- Nous, nous n'avons aucun d'intermédiaire et on fournit 80% de bio.
- Ce qui nous a permis aussi d'aider les agriculteurs à passer en bio.
- Parce que, contrairement à ce que pensent certains, passer en bio pour les agriculteurs, ça leur coûte les premières années.
- Et voilà.
- Donc, c'est vertueux.
- Vive les agriculteurs.
- On y passe toujours un excellent moment.
- Et puis, on voit la diversité incroyable culinaire du pays.
- On discute, on fait des rencontres.
- Il y a des stands superbes.
- Les éleveurs, les variétés de moutons, de vaches, de lapins.
- Le stand Corse est...
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