Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et nous commençons les débats aujourd'hui avec Charles Allonc, le député de l'Hérault, porte-parole de l'UDR.
- Éric Revelle, journaliste éditorialiste à Sud Radio. On vous retrouve... Alors il discute avec Christophe Jacubizine.
- Oui, oui. C'était passionnant, votre interview. Non mais votre interview était passionnante.
- J'ai trouvé que Christophe avait vraiment une vision très intéressante sur le développement des médias.
- Et pas que le développement d'un média économique comme les échos.
- Oui, oui.
- Ce qu'il dit sur les chaînes d'info est très pertinent, je trouve.
- Oui. Il a raison.
- Mais oui. Il faut jamais essayer de copier, parce qu'on préfère toujours l'original à la copie, comme on disait à une autre époque sur un autre parti politique.
- Et je trouve... Alors moi non plus, j'ai pas de conseil à donner, bien qu'autre temps, j'ai dirigé des chaînes d'info.
- Mais je trouve que BFM devrait faire du hard news, pas essayer de copier le ton ou ses news.
- Mais bon, c'est leur problème.
- Bon.
- Donc les échos, toujours journal de référence.
- Donc Éric Crevel, vous êtes éditorialiste à Sud Radio du lundi au jeudi à 7h25 dans le Grand Matin Sud Radio.
- Nous attendons Najouel Haïté, docteur en droit public, qui ne devrait pas tarder à nous rejoindre, et Jean-Christophe Gallien, qui habite à l'autre bout de Paris et qui est bloqué dans les embouteillages.
- Ça vous étonne ? Et moi, non. Ça ne m'étonne pas.
- Commençons avec vous, Éric Crevel. C'est un coup de cœur.
- Ben oui. Je voudrais parler de Jean-Louis Debré.
- Alors on l'a un peu évoqué hier.
- Oui.
- J'imagine. Mais je voudrais parler de Jean-Louis Debré, parce que j'ai assez bien connu Jean-Louis Debré.
- Alors il y avait le personnage public, il y avait le ministre de l'Intérieur, le président du Conseil constitutionnel, de l'Assemblée, tout ça.
- Bon, le chiracien convaincu. Mais surtout, il avait une personnalité absolument incroyable, Jean-Louis Debré.
- C'est toujours ce qui m'a frappé. C'est-à-dire qu'il avait un humour, une façon de traiter les problèmes, en vous montrant en creux qu'il était dupe de rien, et notamment, je pense, sur la politique, qui m'a toujours stupéfait.
- C'est-à-dire que c'était vraiment un esprit libre, Jean-Louis Debré.
- Il était toujours là où on ne l'attendait pas, y compris sur des prises d'opposition politique.
- Et puis quand il s'est lancé... Bon, il a écrit quelques romans des polars.
- Mais quand il s'est lancé aussi dans le théâtre, j'en avais discuté avec lui...
- C'est vrai, il était monté sur scène.
- Oui, oui, il était monté...
- À l'Assemblée nationale, notamment.
- Oui. Et j'avais trouvé cette reconversion absolument hallucinante, mais qui collait bien au personnage.
- Et j'aurais souligné une chose, parce que je l'ai lu ce matin, le très bel hommage de Bruno Le Maire sur Jean-Louis Debré.
- Pourquoi je vous parle de ça ? Parce qu'en fait, dans la circonstance, la conception que détenait Jean-Louis Debré dans l'heure, en fait, c'est Bruno Le Maire qui lui a succédé.
- Et il fait... Enfin, si vous l'avez lu, il fait une oraison funèbre pleine d'émotions.
- Et je voulais souligner ça, parce que parfois, Bruno Le Maire, on le pense un peu froid, un peu distant, etc.
- Et là, il fait quelque chose de très humain sur la personnalité de Jean-Louis Debré, l'homme politique, mais aussi cet esprit libre.
- Voilà. Et donc je voulais avoir une pensée pour Jean-Louis Debré, pour Guillaume aussi.
- Oui, Guillaume Debré, qui dirige...
- Qui dirige...
- Elle dirige...
- C'est lui, maintenant, qui a été...
- Voilà. Et puis aussi avoir une pensée pour Bernard et François, ces deux autres frères qu'il avait perdus quelques années plus tôt.
- Voilà. C'est une grande famille, grand serviteur de l'État. Mais il y avait tout le personnage un peu caché.
- Et on a l'impression que quand il a arrêté la politique, en fait, le vrai Jean-Louis Debré a émergé avec son humour, avec son décalage, avec ce côté pince-sans-rire qu'il avait, qui m'a toujours... Et je l'ai croisé dans de petits peu d'endroits.
- Il n'avait pas forcément une très bonne image, ici ou là. Enfin, Sarkozy, il détestait. Ça, c'est...
- Oui. Bon. Très bien. Non, non. Mais même, je me souviens, si ma...
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