Retranscription des premières minutes du podcast :
- Mettons-nous d'accord aujourd'hui autour d'Arnaud Benedetti. Bonjour, Arnaud. Ravie de vous revoir.
- Professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire, vous avez publié « Aux portes du pouvoir, RN, l'inéluctable victoire ? » aux éditions Michel Laffont.
- Et vous faites partie du comité de soutien pour la libération de Boilem-Samsal.
- On va évidemment en parler avec vous. Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com.
- Bonjour à vous. Nicolas Corato est avec nous également, président fondateur du think-tank Place de la République.
- Et nous attendons Michael Darmon, qui est toujours en retard, journaliste politique chez I24 News.
- Et puisqu'on parlait du pape, le pape est la matriarche, histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican qui est paru aux éditions passées composées. Évidemment, l'actualité, c'est l'Ukraine, c'est la Russie.
- C'est les Etats-Unis. Ce sont les Etats-Unis, la France, Napoléon versus impérialiste révisionniste.
- Et puis également le préfet de police de Paris qui vient de déclarer « Je suis stupéfait que le parquet ait requis un procès pour meurtre ».
- Je trouve que c'est assez fort de la part du préfet que de dire ça dans l'affaire Naël.
- On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule. Commençons peut-être avec vous, Arnaud Benedetti.
- On parle de Boilem Sansal. Est-ce qu'on a des nouvelles ? Est-ce que quelqu'un a pu entrer en contact avec lui ou pas du tout ? C'est la plus grande confusion qui règne depuis maintenant plusieurs jours parce que, comme vous le savez, je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, et on l'a dit à plusieurs reprises, Boilem Sansal est malade. Il est traité pour un cancer.
- Il fait des allers-retours entre l'hôpital et la prison, ce qui, bien évidemment, est loin d'être rassurant.
- Et par ailleurs, il est soumis à de très grandes pressions pour récuser.
- Son avocat français, Maître Zimré.
- Parce que juif.
- Oui, exactement. Tout à fait. Vous l'avez dit explicitement.
- Donc aujourd'hui, pour nous, Maître Zimré reste l'avocat, puisque de toute façon, il n'y a eu qu'une notification de déconstitution et de récusation de sa défense française.
- Ce qui est sûr, c'est qu'il a par contre déconstitué ses avocats algériens.
- Donc ce qui fait qu'on a finalement assez peu de contacts pour l'instant.
- Avec lui, directement, on sait que son épouse peut le rencontrer de temps à autre, de manière assez épisodique.
- Mais ce qui, aujourd'hui, nous inquiète particulièrement, c'est que la relation entre la France et Alger reste, c'est le moins qu'on puisse dire, particulièrement détériorée.
- Elle est encore très détériorée. Vous avez peut-être pu voir, hier, passer un communiqué de presse du gouvernement algérien.
- C'est insurgeant contre des manœuvres militaires qui sont accusées.
- Actuellement, enfin, qui vont être faites prochainement entre les Marocains et les Français.
- Après, bon, au niveau national, la commission des affaires étrangères, ça me donnera l'occasion de faire mon coup de gueule.
- Elle a voté, hier, enfin, il y a deux jours, une proposition de résolution demandant, évidemment exigeant, même la libération immédiate de notre ami Boilem.
- Mais surtout, en mettant en garde l'Union Européenne sur l'accord qui est actuellement...
- En mettant en garde l'Union Européenne sur l'accord qui est actuellement en discussion, en renégociation entre l'Algérie et l'Union Européenne.
- Et en conditionnant la reconduite de cet accord, non seulement à la libération, d'ailleurs, de Boilem Sansal, c'est évident, mais aussi au respect d'un certain nombre de principes élémentaires en termes de droits fondamentaux.
- Alors, la commission a voté, mais ce qu'il faut noter, c'est que les députés de gauche, tous, soit ont voté contre, soit se sont abstenus.
- Très franchement, je trouve que là, on vient d'atteindre encore un seuil supplémentaire.
- Donc, François Hollande...
- François Hollande, qui n'était pas là ce jour-là...
- Qui n'était pas présent, mais qui est membre quand même du... lui, qui est membre du comité, qui soutient quand même...
- Oui, enfin, quand on soutient, on trouve le temps de venir à l'Assemblée, me semble-t-il.
- Peut-être, vraisemblablement.
- Donc, quand même, là, on a une position d'une partie, enfin, d'une grande partie, pas d'une partie, de la totalité, en tout cas, des députés de gauche qui sont membres de cette commission des affaires...
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