Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et nous débattons dans ce 10h midi avec Mickaël Darmon, journaliste politique chez I24 News.
- Vous avez publié « Le pape et la matriarche. Histoire secrète des relations entre Israël et le Vatican » aux éditions Passé Composé.
- Bonjour à vous. C'est dommage. Vous deviez venir la semaine dernière et on recevait Caroline Pigotzi. Vous auriez pu la croiser.
- Mais voilà. Elle est irremplaçable. Donc de ce point de vue-là, c'est très bien qu'elle soit là.
- Frédéric Dhabi, directeur général de l'IFOP. Bonjour, Frédéric. Vous avez publié avec Brice Socol « Parlons-nous tous la même langue » aux éditions de l'Aube que je vous recommande.
- Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire UDI de Menzies, vice-président de la région Île-de-France. Bonjour également.
- Et Jean-Christophe Gallien, politologue et conseiller en communication. On va revenir évidemment sur le nom de l'Algérie qui refuse la liste des individus que la France veut expulser. Bruno Retailleux promet une riposte graduée. OK, mais laquelle ? Israël qui frappe à nouveau Gaza avec 330 morts. Et le chef du Hamas aurait été tué dans cette frappe cette nuit.
- C'est apparemment en réponse à la menace de Donald Trump de sévir si les otages n'étaient pas libérés. Visiblement, il y a eu un appui des autres.
- Les Américains, on va en reparler. Bref, beaucoup de sujets. La rupture du jeûne pendant un match de foot. La Fédération française dément alors que le président du club, lui, reconnaît que ça a bien été organisé.
- Je mets des guillemets. Bref, beaucoup de sujets. On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule. Mickaël, on est cinq ans après le Covid.
- Oui, on est cinq ans après le Covid, après cette suspension du temps que l'on a vécu et ce profond traumatisme.
- On a vu les effets et les ondes de choc. Bon, ça a certainement déjà été évoqué, tout ce que ça a changé dans la vie collective et dans nos vies personnelles.
- Mais pour rester sur le plan justement de la vie collective et la nation, je trouve quand même après cinq ans, alors qu'on aime bien la grande éloquence par ailleurs, qu'il n'y ait toujours pas de journée du souvenir pour les victimes.
- Pour les victimes du Covid, pour les morts du Covid, pour toutes ces familles qui n'ont pas pu accompagner leurs proches, pour tous ces enterrements en catimini et cette obligation à l'époque de se séparer sans même dire au revoir.
- Je trouve qu'au moment où on parle beaucoup de faire nation et de souder une société, il aurait été plutôt opportun et élégant de la part des autorités, de se séparer sans même dire au revoir.
- Mais je vois que cinq ans après, ce n'est toujours pas là.
- Oui, bonne réaction. Jean-Philippe Dugoin-Clément, est-ce qu'effectivement il aurait fallu une journée d'hommage ? En tout cas de souvenir. Quand on revient cinq ans en arrière, ce qu'on a vécu, c'est absolument fou.
- Moi, j'ai vécu en tant que vice-président de la région avec Valérie Pécresse le fait que la région substitue à l'État pour livrer du matériel, pour apporter des masques, y compris aux soignants, y compris aux forces de l'ordre.
- On nous refusait même au début de livrer des masques aux pompiers, aux forces de l'ordre, parce que c'était contre la doxa de l'époque.
- J'ai vécu en tant que maire une période où pendant trois mois, on a essayé de se bagarrer contre des normes toutes plus stupides les unes que les autres pour essayer tout simplement d'atténuer le choc, d'accompagner les gens.
- Fermer des parcs publics en autorisant aux gens d'aller faire leur jogging sur des trottoirs le long des parcs publics en étant collés les uns aux autres.
- Et on a vécu pour moi ce qui a été profondément indigne, c'est la gestion de la mort dans ce pays.
- Le fait d'enterrer les gens comme des chiens.
- Moi, en tant que maire, je suis fier, je suis fier, je le dis, de ne pas avoir respecté les consignes qui étaient données pour permettre d'enterrer une adolescente qui était au collège, qui est décédée d'un cancer et qu'on aurait dû enterrer sans sa...
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