Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » « Mettons-nous d'accord aujourd'hui dans ce 10h midi avec Rémi Branco, vice-président du département du Lot.
- Bonjour, vous êtes l'auteur de ce livre « Loin des villes, loin du cœur » aux éditions de l'Aube.
- Vous avez également, non j'allais dire également aux éditions de l'Aube, le livre de Brice Socol.
- Bonjour, politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dhabi de ce livre « Parlons-nous tous la même langue ? » Donc toujours aux éditions de l'Aube.
- Geneviève Gottsinger, présidente de l'agence IMAGE.
- Bonjour.
- Et Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
- Bonjour à vous.
- Bonjour à tous.
- On va parler de ce conclave qui ne verra peut-être pas de fumée blanche de sitôt puisque la CGT a décidé de claquer la porte.
- Les 500 euros minimum.
- Éric Lombard annonce un nouveau produit d'épargne pour financer l'effort de défense.
- Ce livre, je trouve l'histoire un peu compliquée.
- Un livre qui avait été commandé à Jules, le dessinateur.
- Une nouvelle version de « La Belle et la Bête » pour donner aux élèves de CM2 et qui donc visiblement ne sera pas édité car pas adapté aux élèves.
- Bref, beaucoup de sujets avec vous.
- Avec également l'interview d'Elisabeth Borne ce matin qui s'est prononcée en faveur du voile pour les accompagner.
- Elle est accompagnatrice scolaire.
- J'avoue que les sujets sont un peu compliqués et un petit peu confus sur ce sujet.
- On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Rémi, c'est un coup de cœur qui m'intrigue.
- Allez-y.
- Oui, c'est un coup de cœur pour un livre.
- Un livre d'une jeune femme extraordinaire qui raconte son parcours de mère.
- Un parcours extraordinaire.
- M-I-R-E.
- Mais aussi M-I-R-E, tout à fait, pardon.
- Mère de Pibrac.
- Et malheureusement, le récit trop ordinaire de mère qui jette l'éponge.
- Camille avait un enthousiasme incroyable quand elle s'est lancée.
- Elle avait 30 ans.
- Elle s'est lancée pour être mère de Pibrac, petite commune à côté de Toulouse.
- Tous ceux qui la connaissent savent à quel point elle aime les gens.
- Elle avait envie d'agir pour sa commune.
- Sauf que pendant ces cinq années, elle a été confrontée à une pression incroyable d'abord de la population qui est en demande de service et c'est normal.
- Pression aussi de l'État parce que les moyens diminuent.
- Et quand on est une femme, jeune, mère, mais aussi quand on est un homme, on est face à toutes ces contradictions aujourd'hui de la société.
- Qui veulent tout, plus de services, sans payer d'impôts, etc.
- Et Camille, elle fait ce récit avec beaucoup d'émotion.
- C'est un récit très personnel qui parlera, je pense, à beaucoup de mères qui aujourd'hui s'épuisent dans ce qui est sans doute le plus beau mandat en politique aujourd'hui.
- C'est à la fois un message, un signal d'alerte qu'elle lance aux politiques et à la République tout entière.
- Mais c'est aussi un message d'espoir qui donne envie paradoxalement de s'engager et d'accompagner, d'aider ces mères.
- On est à un an des municipales.
- Il faut que tout le monde lise ce livre.
- Mère, le grand gâchis de Camille Pouponneau donne envie à d'autres de s'engager en politique.
- Alors, est-ce que je peux faire un petit bémol qui est peut-être injuste ? Je suis allée ce week-end dans un petit village et j'ai trouvé que le maire abandonnait son village.
- C'est-à-dire qu'il n'y a plus de café, il n'y a plus de boulangerie, il n'y a plus de poste, il n'y a plus d'épicerie.
- Il y a un moment, et quand vous parlez avec les gens qui habitent ce village, ils vous disent qu'on ne sait pas exactement où est le maire, on ne sait pas très bien ce qu'il fait.
- Le village, il y a des planches en bois sur l'épicerie.
- C'est absolument terrifiant, c'est un village de mille habitants.
- Il y avait une usine qui vient de fermer.
- Moi, vu de l'autre côté, voilà aussi ce qu'on peut...
- Mais vous voyez, c'est tout le paradoxe.
- L'usine a fermé, ce n'est pas la faute du maire.
- Et si la branche ferme, si les commerces ferment, c'est...
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