Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Alors nous sommes ensemble, ça vient d'être dit, jusqu'à midi. Mettez-vous d'accord avec nos 4 invités, nos 4 débatteurs ce matin.
- Je commence par vous, Mathias Leboeuf. Bonjour. Bonjour. Journaliste et philosophe. On en a bien besoin, de la philosophie par les temps qui courent.
- Avec nous également Charles Aloncle. Soyez le bienvenu. Bonjour. Merci. Il a mis une cravate, Charles Aloncle. Mais toujours. À l'Assemblée, c'est fortement recommandé.
- C'est le bon dress code. Vous êtes député de l'Hérault et porte-parole de l'UDR. Rappelez-nous, pour ceux qui nous écoutent, ce qu'est l'UDR aujourd'hui.
- L'UDR, c'est l'Union des droites pour la République. C'est le parti d'Éric Sautier, donc les Républicains qui ont fait alliance avec Jordan Bardella.
- Avec Jordan Bardella. Avec nous également Jonas Haddad. Bienvenue. Bonjour. Vous êtes, vous, avocat.
- Vice-président de la très belle région Normandie. Vous êtes estampillé Les Républicains. Donc vous êtes un peu antagoniste avec votre voisin d'en face.
- Non, je vais pas la signer pour utilisation de propriétés intellectuelles, mais... En plus, on se connaît très bien, Jonas. Voilà, on se connaît.
- Bon, n'hésitez pas à débattre quand même. Et avec nous également Benoît Perrin. Vous dirigez la redoutable Association des Contribuables Associés.
- C'est ça. Exactement. Et on fait pression sur les élus pour une meilleure gestion de l'argent public.
- Il y a de quoi faire. Allez, les thèmes ce matin, ce seront les thèmes suivants. Ce matin, nous allons parler d'Émile. Ce fait divers, on peut discuter à l'infini de cette façon de présenter les choses, qui passionne tant les Français. Pourquoi ? Un sondage de l'IFOP sur les inquiétudes des Français. Vous verrez, nous poserons la question.
- La cohésion sociale est-elle malmenée ? Est-elle... ? En danger. Et ce préavis de grève sud-raille à la SNCF jusqu'en juin, faut-il interdire les grèves pendant les vacances scolaires ? J'ai l'impression qu'on pose toujours la même question depuis à peu près 40 ans. C'est même antérieur à ma pratique du métier. Enfin, arrêtons d'emmerder les Français, a dit ce matin une personnalité sur notre antenne, Laurent, le ministre Laurent Marc-Angéli. C'est parti. Allez, on va peut-être démarrer avec, comme d'hab, les coups de cœur et aussi les coups de gueule.
- Je sais pas par qui je commence. Tiens, avec vous, Mathias Leboeuf, un coup de cœur, hein. Oui, un coup de cœur. On va partir en Turquie.
- Pour les manifestations à Istanbul. C'est ça, pour la multitude de manifestants pacifiques à Istanbul. Alors ces manifestants, ils manifestent tout simplement parce qu'Erdogan a fait arrêter Ekrem Imamoglu, qui est le maire d'Istanbul, il y a 7 jours et qui est son principal opposant politique. Qu'est-ce qu'on reproche au maire d'Istanbul ? Qu'est-ce que reproche Erdogan, en tout cas au maire d'Istanbul ? Il est accusé de corruption et puis de soutien à une organisation terroriste, en l'occurrence le PKK, qui est un parti autonomiste kurde. Alors... C'est ce qu'il lui reproche. C'est être l'opposant et soutenir les Kurdes. C'est ça. Voilà.
- Et alors je chose... Enfin on lui reproche un peu tout et n'importe quoi. Et surtout, je pense qu'Erdogan a envie de l'empêcher de se présenter aux élections présidentielles, notamment parce qu'un jour avant cette mise en garde à vue et cette détention abusive, figurez-vous que l'université d'Istanbul a invalidé le diplôme universitaire du maire. Il faut savoir que selon la loi turque, pour se présenter aux élections présidentielles, il faut justement un diplôme universitaire.
- Donc tout est fait pour l'empêcher. Et du coup, depuis 7 jours, il y a une mobilisation.
- Assez massive, qui ne faiblit pas, qui s'organise autour de milliers ou de dizaines de milliers de manifestants, qui sont principalement des étudiants.
- Et quand on regarde les vidéos, d'ailleurs, la plupart du temps, ils ont le visage masqué d'un foulard pour pas être reconnus par la police.
- Et puis ces étudiants sont peu à peu, comment dire, accompagnés de gens plus âgés. On voit aussi des personnes âgées qui manifestent, alors notamment devant l'hôtel de ville d'Istanbul. Mais il y a aussi des manifestations à Ankara. Et le mouvement continue à enfler. Il faut savoir que 1 400 manifestants ont été arrêtés, dont...
Transcription générée par IA