Retranscription des premières minutes :
- SUDRADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Et avec vous pour le 10h midi et les débats avec Jean-Baptiste Moreau, bonjour, porte-parole du think-tank agriculture-stratégie, ancien agriculteur, ancien député, Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com.
- Bonjour, Frédéric Fougera, président de Tencan Paris, c'est une agence de communication, vous êtes spécialiste en communication et vous avez publié Anthologie de la Com aux éditions Bréal, Studi Rama et Mehdi Raïch.
- Bonjour Mehdi, analyste politique, on va revenir sur la condamnation de Boilem Samsal.
- Ce matin, le recteur de la Grande Mosquée de Paris était l'invité de Jean-Jacques Bourdin et il a réclamé la grâce de Boilem Samsal, il a dit que cette grâce était possible, vous écouterez un extrait, procès libyen, une peine dissuasive entre guillemets de 7 ans de prison contre Nicolas Sarkozy, qui a été requise contre Nicolas Sarkozy et puis Bardella et Maréchal.
- Allons Israël, qu'en pensez-vous ? On commence avec vos coups de cœur, vos coups de gueule.
- Frédéric Fougera, on va commencer avec vous.
- Alors Valérie, bonjour, c'est un coup de gueule, je vais souvent revenir je pense sur l'ultra-administration-bureaucratie et là, avant ce coup de gueule, je voudrais vous rappeler que je suis depuis toujours un militant contre les discriminations, c'est pour ne pas me faire attaquer ou me faire prêter des propos qui ne sont pas les miens et comme j'aime à le préciser, contre toutes les discriminations, c'est-à-dire ne pas être jugé pour ce que l'on est, une femme, un gros, un noir, un handicapé, une lesbienne, un seigneur, mais seulement pour nos actes.
- Et j'insiste sur lutter contre toutes les discriminations et pas seulement contre celles qui nous dérangent, en fermant les yeux sur les injustices qui nous indiffèrent, voire sur celles qui nous arrangent.
- Et la lutte contre les discriminations, pour laquelle j'ai œuvré, n'est malheureusement pas un domaine où notre pays peut se vanter de vraiment briller.
- La haine de l'autre est même de plus en plus exprimée publiquement, parfois assumée, parfois même revendiquée.
- Et face à cela, comment s'organise l'État ? Alors on a des ministères, on a des directions, on a des sous-directions, et puis on a une démultiplication de comités, de hauts commissariats, de délégations interministérielles, à l'égalité, à la lutte contre les discriminations, le racisme, l'antisémitisme, la NLGBT, au handicap, à l'accessibilité, au droit de l'homme.
- Et là, je pourrais tenir une heure.
- Alors, est-ce qu'on a voulu donner à chaque thématique, une ou plusieurs organisations pour montrer l'importance qu'on lui accordait ? Est-ce que depuis des années, on a créé et multiplié les structures pour recaser du personnel politique ou des hauts fonctionnaires ? J'imagine que la vérité doit être à peu près entre les deux.
- Mais quelle efficacité et pour quel coût ? Qui peut vraiment porter une vision et des grands changements en morcelant tous les sujets comme ça ? Et pourquoi cumuler ministères, hauts commissariats ou délégations interministérielles ? À un moment, il y a qui fait quoi et qui sert à quoi.
- Donc voilà, loin de moi l'idée de dire que tout cela ne pourrait pas être utile, mais je pense qu'il y a un vrai besoin de simplification, et de rationalisation.
- Il n'y a pas que des économies à chercher, il y a aussi surtout de l'efficacité à trouver, dans le financement évidemment, mais aussi dans des budgets moins éparpillés, et donc quelque part dans la vision, dans l'action, dans la communication.
- Et je pense aussi qu'il y a une question de démocratie.
- C'est que pensent les Français de tous ces machins ? Ça fait combien d'années qu'on parle de ça ? Oui, mais moi je vais le redire à chaque fois que je viens.
- Vous reviendrez plus tard.
- Non, non, mais vous avez raison.
- Je sais pas.
- Non, non, mais vous avez raison.
- C'est insupportable.
- C'est insupportable d'inefficacité, j'ai ce sentiment-là.
- Parce qu'on voit toujours les choses sous l'angle financier, de l'économie, mais j'ai ce sentiment d'inefficacité.
- Non, mais c'est vrai, l'existence des politiques publiques est un vaste débat, et on avait essayé, dans le quinquennat où j'ai été député de 2017 à 2022, de simplifier justement un certain nombre de choses...
Transcription générée par IA