Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Christine Bouillaud.
- Et on est avec nos 4 débatteurs jusqu'à midi, autour de la table. Je les salue. Gilles Gansman, qui est resté avec nous.
- On va parler bien évidemment de la déflagration attendue concernant le procès des assistants parlementaires au Rassemblement national.
- Je vous rappelle donc que la présidente est en train de lire et a commencé à lire le jugement.
- Mais il y en a pour au moins 2 heures avant de connaître le sort qui sera réservé à la plus de vingtaine de prévenus, dont Marine Le Pen ou Louis Alliot.
- Nous avons également Alex Darmon. Bonjour Alex. En pleine forme. C'est parti pour cette semaine bien chargée.
- Je rappelle, journaliste politique, vous avez votre chaîne YouTube « Les Indécis ».
- Et tous les vendredis sur Sud Radio, on vous retrouve dans la vérité en face avec Patrick Roger.
- Et vous êtes face à Éric Tegner. Noémie Alloy, bonjour Noémie.
- Journaliste, essayiste, auteur de « La terreur jusque sous nos draps ».
- Et puis également avec nous, Alexis Bachelet. Bonjour Alexis.
- Mère adjointe à Colombe.
- Alors, la vie politique française connaît, retient son souffle, parce que c'est une décision qu'on aime ou pas, mais qui est une décision qui est très attendue pour la suite.
- Donc la décision du tribunal de Paris concernant l'affaire des assistants parlementaires.
- Avec 24 autres personnes autour de Marine Le Pen qui vont connaître leur sort judiciaire aujourd'hui.
- Et toute la question est de savoir si Marine Le Pen pourra ou non se présenter à l'élection présidentielle.
- Donc la vie politique retient son souffle. On va y revenir avec vous dans un instant.
- On va parler également de ce sondage qui est paru hier chez nos confrères du Parisien.
- L'insécurité et les maires des communes françaises aujourd'hui qui se sentent abandonnés par l'État.
- Ces maires qui sont un peu découragés.
- Est-ce qu'on peut effectivement mettre du régalien ? Plus qu'on ne le fait aujourd'hui, on verra ça pour les soulager.
- Et puis, il faut-il mettre fin aux logements sociaux à la vie ? Vous le savez, il y a une proposition de loi qui est débattue aujourd'hui à la veille justement de la fin des expulsions locatives.
- Est-ce que les logements sociaux doivent être réservés aux personnes jusqu'à la fin de leur jour, quelle que soit leur situation ? C'est un sujet aujourd'hui qui fait débat.
- Alors, je regarde là en ce moment même ce qui est en train de se passer.
- Donc la présidente...
- Au tribunal de Paris a eu cette petite phrase, Bénédicte de Pertuis, qu'on présente comme quelqu'un de très solide sur le plan judiciaire.
- J'ai lu son portrait hier.
- Et qui dit, on a bien compris, dit-elle au début de l'ouverture de l'audience, on a bien compris que l'enjeu dépassait cette seule salle d'audience.
- Mais le tribunal va procéder comme d'habitude, a-t-elle dit, à une salle bondée de journalistes, évidemment, d'observateurs.
- Ça annonce la couleur.
- Eh bien, évidemment, elle n'est pas hermétique à ce qui se passe à l'extérieur de la salle d'audience.
- Faisons nos coups de cœur et nos coups de gueule.
- Rémi, un coup de gueule sur les menaces qui sont faites à l'encontre de Serge Klarsfeld.
- Voilà, tout à fait, c'est un coup de gueule.
- L'historien Serge Klarsfeld, que vous connaissez sans doute, est aujourd'hui menacé.
- C'est son fils qui nous l'apprend sur son compte Twitter.
- Et notamment depuis qu'il a pris ses positions sur le fameux Rassemblement National.
- Depuis qu'il a affirmé que, selon lui, le Rassemblement National n'était pas le Front National, que ce n'était pas, je cite, un parti, ou plus en tout cas, d'extrême droite.
- Et que le danger principal aujourd'hui, pour les Juifs comme pour la France, n'était plus le Rassemblement National.
- La France insoumise, il l'a dit notamment dans une enquête que j'ai publiée il y a quelques semaines dans le Figaro Magazine.
- Il faut comprendre qu'il lui a fallu un immense courage pour tenir ses propos.
- Ça lui a beaucoup coûté.
- Il les a tenus il y a déjà quelques années pour la première fois.
- Ça lui a beaucoup coûté du point de vue de la respectabilité sociale.
- Ça...
Transcription générée par IA