Retranscription des premières minutes :
- « Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert. » « Et avec vous pour le 10h midi, les débats aujourd'hui avec Alexandra Spiner, enseignante et déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France. Bonjour. » « Bonjour, bonjour Valérie. Bonjour à tous. Bonjour Valérie. » « Kevin Bessuet, bonjour. Professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis. Mehdi Raïch, vous êtes analyste politique. Bonjour à vous. » « On va revenir sur ce qui se passe aux États-Unis. Ne soyez pas faibles, ne soyez pas stupides. Donald Trump reste inflexible sur les droits de douane.
- La tempête est en train de s'apaiser sur les bourses mondiales, mais l'inquiétude demeure. Un sujet important, les Français lisent de moins en moins.
- On a deux enseignants avec nous qui vont nous raconter ce qu'ils constatent. C'est une enquête à lire dans le Figaro aujourd'hui.
- Dérive sectaire également, c'est un des sujets du jour.
- Avec la santé particulièrement touchée, on va revenir sur tous ces sujets avec vous.
- On commence avec vos coups de cœur et vos coups de gueule. Mehdi, on commence avec vous.
- « Oui, je voulais faire un coup de gueule sur les oubliés silencieux de la République, notamment les personnes handicapées.
- J'ai échangé avec une amie ce week-end qui souffre d'un handicap depuis sa naissance en fait.
- Donc elle n'a pas de rotule, donc elle a un handicap lourd.
- Et chaque année, elle doit renouveler pour chacun.
- Elle a sur ses genoux une rotule électronique de 10 000 euros.
- Sans compter le coût de l'entretien, donc c'est 1 500 euros pour les caches.
- Et en plus de ça, il faut compter 5 000 euros, au minimum entre 2 et 5 000 euros pour un fauteuil confortable.
- Et donc elle me disait que, elle, ça pouvait encore aller puisqu'elle a ses parents.
- Mais il y a aussi toute la problématique de la précarité pour les personnes handicapées qu'on ne voit pas.
- Puisque c'est aussi un handicap institutionnel.
- Puisque tous les ans, elle doit refaire une démarche pour lui dire, écoutez, est-ce que vos jambes ont repoussé en gros ? Donc c'est un vrai sujet.
- Donc il y a toute cette administration derrière.
- Même si je peux comprendre qu'il faut effectivement s'intéresser, du moins mettre en place un organisme qui s'occupe de ça.
- Mais voilà, je voulais pousser un gros coup de gueule parce que ces personnes-là, on ne les entend pas.
- On ne les entend jamais.
- Ce sont véritablement des oubliés.
- Et j'estime que la grandeur d'une nation se vérifie aussi à la manière dont elle traite ces personnes les plus fragiles.
- Et aujourd'hui, ce sont des personnes qu'on ne voit pas.
- Elles sont totalement invisibilisées.
- Pour moi, c'est un sujet de fond.
- Et c'est un sujet qui touche des personnes qui, elles, sont véritablement dans la précarité.
- Il y avait la maman de la petite Louise également qui avait écrit un livre, qui avait beaucoup marqué, qui est une petite fille atteinte de trisomie et qui racontait que chaque année, elle devait retourner pour redemander des aides et prouver que sa fille n'était toujours trisomique.
- C'est lunaire, beaucoup c'est lunaire.
- Ce qui est totalement lunaire.
- Et la semaine dernière, il y a une personne en situation de handicap qui tweetait « Merci pour la hausse des aides pour le handicap ».
- C'était 5 euros, je crois.
- C'est 5 euros d'augmentation ou 7 euros.
- C'est 5 euros pour les personnes en situation de handicap.
- Par exemple, un autre sujet qui a plusieurs fois été abordé ici dans l'émission, c'est l'ASE ou l'enfance.
- Pareil, c'est un panc.
- Les enfants, ça devrait être la première priorité de la nation.
- Et quand vous passez par l'ASE, il y a des choses absolument...
- C'est horrible, l'ASE, quand quelqu'un passe par l'ASE, c'est horrible.
- Tous ces sujets-là sont invisibles.
- Généralement, il y a toujours une question, par exemple, pour le Téléthon.
- On se dit « Non, très bien, il y a un côté un peu bonne conscience derrière qui me dérange, même si c'est fabuleux comme initiative. » Il y a ce sujet-là qui n'est pas assez traité politiquement.
- Dans le flux médiatique, dans le flux d'analyse quotidienne politique, ce sont des sujets...
Transcription générée par IA