Retranscription des premières minutes :
- SUDRADIO. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et on est ensemble. Et on est ensemble. C'est bien. C'est une super liaison. Nous sommes ensemble pour le 10h midi et les débats avec Benjamin Cauchy.
- Bonjour, chef d'entreprise Alexandre Malafaille, président du think-tank Sinopia.
- Bonjour, Valérie.
- Bonjour. Baptiste Fournier, président et fondateur de l'agence de communication Virtu.
- Et Gilles Gansman, journaliste à SUDRADIO.
- Média.
- Média. Journaliste, oui, médium. Enfin, curieux et passionné par l'actualité également.
- On va revenir sur les propos d'Elisabeth Borne. Elle a précisé ce qu'elle voulait dire.
- Hier, elle s'était exprimée en évoquant le fait qu'il fallait casser les stéréotypes et surtout, dès la maternelle, penser au monde du travail.
- Moi, j'ai besoin de faire des pompiers.
- Oui, absolument. Et des speeders.
- Et des speeders.
- Voilà. Laurent Wauquiez, évidemment, c'est le sujet. Je me demande si on tombe pas dans le piège de la provoque de Laurent Wauquiez.
- Il veut enfermer donc les OQTF dangereux à Saint-Pierre-et-Miquelon. Ça fait débat. Les auditeurs, ce matin, j'ai pas très crogé.
- Il était plutôt favorable. En tout cas, ça a le mérite de poser la question des OQTF. Après, vous nous direz ce que vous en pensez.
- Les ZFE et puis Donald Trump, inflexibles sur les droits de douane. Vos coups de cœur, vos coups de gueule.
- On commence peut-être avec vous, Alexandre Malafaille. Coup de cœur.
- Un coup de cœur pour les parlementaires. Une fois n'est pas coutume.
- Ah bah dis donc. Hier, on avait un coup de gueule sur le niveau politique, le niveau des politiques.
- Ça, celui-là, on peut le piquer à peu près tous les jours. Mais on aurait pu commencer à le piquer il y a déjà 15 ans.
- Il y a une lente et certaine dégradation. Mais de temps en temps, le Parlement exerce son pouvoir de contre-pouvoir.
- Et c'est pas mal, surtout quand on a notamment à Bercy des gens dont l'imagination fiscale et le cynisme n'ont pas de limite.
- Et donc alors qu'en début d'année, on avait appris...
- A priori compris qu'ils avaient commis une erreur sur la fiscalisation des auto-entrepreneurs, dont le seuil d'application de TVA allait passer à 25 000 euros au lieu de 37 500, avec beaucoup de conséquences que ça allait avoir sur l'emploi de ces personnes-là, qui sont souvent en situation quand même qui sont relativement fragiles.
- Et l'abaissement du seuil avait des conséquences qui étaient évidentes et qui ont provoqué une levée, une bronca.
- Et le gouvernement a donc dit OK, on remet à plus tard. Mais globalement, on enterre s'inédier le truc.
- Et ils sont revenus à la charge.
- Un peu en loose day, comme on dit, pour essayer de faire passer dans le cadre du projet de loi sur la simplification quand même une diminution du seuil de TVA.
- Les parlementaires, bien sûr, l'ont vu. Ça a bien sûr provoqué une levée de bouclier de leur part.
- Et a priori, grâce à eux, on devrait éviter de subir cette fâcheuse conséquence.
- Parce que j'entends l'enjeu de relever effectivement les recettes fiscales et de permettre à Bercy de continuer à récupérer de l'argent parce qu'il en a besoin.
- De façon là, et pas sur une activité qui est aussi essentielle à notre modèle économique et qui risque de mettre en précarité beaucoup de gens, d'affecter beaucoup de petits chefs d'entreprise, de petits auto-entrepreneurs.
- Et puis je crois que dans le contexte où visiblement il y a une incertitude majeure qui est en train de s'instituer compte tenu de ce qui se passe avec les Américains, ce n'est peut-être pas le bon moment pour vraiment chambouler les règles du jeu économique.
- Non. Une réaction peut-être, vous qui êtes chef d'entreprise, Benjamin ? Oui, je crois effectivement que...
- On est dans une situation extrêmement compliquée.
- Mais je vais garder mes mots, si vous permettez Valérie, pour taper sur mon coup de gueule.
- Je vais garder mon énergie. Je préfère faire un tour de table.
- Mais effectivement, sur un plan économique, je pense qu'on est dans une situation qui est extrêmement problématique, avec une déconnexion extrêmement puissante entre nos décideurs et ceux qui vivent l'économie réelle.
- Et ça commence à craquer.
- Ça commence à craquer.
- Aujourd'hui,...
Transcription générée par IA