Retranscription des premières minutes :
- Et nous débattons aujourd'hui en un peu débordé dans l'émission Média, mais on va rattraper le départ comme les coureurs du Paris-Roubaix, voilà, avec Pascal Bataille, animateur, producteur, chef d'entreprise.
- Bonjour, Pascal. Bonjour à tous. Et vous publiez ces jours-ci un livre, un petit livre, « Petite éloge du silence ».
- « Petit traité du silence », voilà. « Petit traité du silence », voilà, chez Guy Trédaniel, éditeur. C'est une collection assez intéressante où il y a pas mal de livres dans cette collection qui amènent à la réflexion sur un certain nombre de sujets.
- Gilbert Azoulay, directeur général de Newstalk Education. Et vous êtes venu avec votre peau de miel, puisque votre frère est abiculteur et que nous parlons des néo...
- Néocoutinoïdes. Néocoutinoïdes, voilà. Voilà. Et je vous ai ramené l'hémicycle d'un dernier magazine.
- J'aime également « Violence et politique », « L'incendie ». « Violence et politique », oui, « L'incendie ». Excellent magazine politique, absolument, auquel vous participez.
- Frédéric Fougera, président de Tenkan, vous êtes spécialiste en communication. Et vous avez publié « Anthologie de la com » aux éditions Bréal, Studi Rama et Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de com.
- On va revenir sur cette commission d'enquête. On va parler des commissions d'enquête.
- À propos de Betaram, François Bayrou sera entendu le 14 mai. Hier, des témoignages qui étaient assez accablants pour François Bayrou.
- Alors il est présumé innocent. Il n'y a pas de jugement. On va parler justement avec vous de ces commissions d'enquête.
- Néanmoins, il y a un faisceau de témoignages et un certain nombre de témoignages qui laissent entendre que le Premier ministre était évidemment au courant de ce qui se passait dans cette institution.
- Les 6 mois de Bruno Retailleau à Beauvau. Et puis Macron et la reconnaissance de l'État palestinien.
- Une étape importante selon la masse. On y revient avec vous. On va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
- Peut-être avec vous, Gilbert, en ce qui concerne l'environnement.
- Je vais vous parler aujourd'hui des PFAS. Vous savez ce que c'est. Je ne vous donne pas la chronique.
- Un perfluoroal qu'il est. C'est polluant éternel qui reste dans la nature.
- Une loi est passée à l'Assemblée nationale et j'étais plutôt pour. Franchement, je me disais que c'est bien que toutes ces saloperies ne traînent pas dans la nature.
- C'est contenu principalement dans les plastiques.
- Oui, dans les plastiques.
- Surtout, en fait, il y en a 10 000.
- Et puis, je suis tombé sur une nouvelle émission qui vient de sortir. C'est François de Rugy que vous connaissez bien.
- Alors, on le connaît, hélas, quand il était président de l'Assemblée nationale.
- Mais maintenant, l'ancien président de la transition écologique a lancé une chaîne YouTube où il traite de problèmes économiques liés à l'écologie.
- Et si l'économie sauvait l'écologie ? C'est son propos.
- En fait, on se rend compte que sur la dizaine de milliers de PFAS, beaucoup ne sont pas nocifs.
- Et si on interdit ces PFAS, en réalité, on va faire plus de mal à notre économie que de bien en population.
- Car si nous interdisons les PFAS en France, alors qu'ils sont...
- Autorisés partout ailleurs, évidemment, ce sont nos entreprises qui vont souffrir.
- Car certains PFAS indispensables aux performances des produits dans l'automobile, le textile, pour que l'eau ne rentre pas, l'énergie ou encore l'aéronautique.
- Et même la santé, parce que les veines artificielles ou les pacemakers, il y a des PFAS.
- Ces PFAS ne sont pas dangereux.
- Alors, ce n'est pas moi qui le dis.
- C'est un chercheur qui témoigne dans son émission.
- C'est intéressant, un chercheur du CNRS que, d'ailleurs, complément d'enquête n'a pas souhaité interviewer.
- Il n'a pas entendu.
- Alors, il serait préférable de ne pas appliquer des règles qu'on n'applique pas aux autres.
- Car, quoi qu'il en soit, les produits, si on ne les produit pas nous, ce sont les autres qui vont les produire.
- Encore, on voit bien le combat d'activistes qui envisagent plutôt une certaine décroissance, les associations, plutôt qu'un développement économique positif vers une véritable transition environnementale.
- Les PFAS, c'est un cas d'école.
- Au lieu de s'appuyer sur des données scientifiques fiables, on cède...
Transcription générée par IA