Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Mettons-nous d'accord. Les débats avec vous en direct avec Benjamin Cauchy. Bonjour, chef d'entreprise.
- Jean-Claude Beaujour, avocat, président du Forum transatlantique. Bonjour. Frédéric Fougera, vous êtes communicant, président de Tencan Paris.
- Et vous avez publié Anthologie de la com' aux éditions Bréal Studirama et Gilbert Azoulay, frère d'un producteur de miel.
- On va le rappeler. Est-ce que vous avez aimé ? Bah oui, il est très très bon. Sauvons les abeilles. Je pensais que j'aurais mon petit pot.
- C'est pour ça que je viens. Il faut inviter Gilbert. La récolte arrive. La récolte arrive. Moi, j'aime bien le miel liquide.
- Liquide, d'accord. Voilà comment on dépasse le nom. Je suis preneur également.
- Allez. Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation. Vous collaborez également à l'excellente revue L'Hémicycle, dirigée par Éric Revelle.
- Et vous êtes un spécialiste de l'éducation. On va parler...
- Forcément de ce qui s'est passé à l'université de Lyon 2, où la présidente de cette université accuse cet enseignant qui a été menacé par des étudiants pro-palestiniens de paroles complotistes. On va parler des grèves.
- La SNCF qui menace d'une grève pour le 8 mai. Est-ce que vous pensez que les négociations aboutiront ? Et puis chez LR, les adhérents sont en forte hausse, etc., etc. Beaucoup de sujets avec vous. Commençons peut-être avec vous, Jean-Claude.
- Bonjour. C'est un coup de gueule.
- Oui, absolument, puisque le secrétaire d'État américain Marco Rubio a mis un terme à la mission de l'agence américaine qui était chargée de lutter contre les ingérences étrangères via tous les réseaux d'information, donc contre la désinformation.
- Et l'on sait... Alors au motif pris, l'argument du secrétaire d'État américain, est de dire qu'il faut que les Américains protégeaient la liberté d'expression. Alors là encore, pour bien comprendre, tout d'abord, il a été matérialisé, documenté le fait que via les réseaux sociaux, il y avait une tentative de déstabilisation des pays américains, des pays... des démocraties par un certain nombre de pays. Et l'un des pays visés, ce sont les États-Unis.
- On a vu qu'il y a eu des tentatives d'ingérence, notamment dans la campagne précédente. Tout ça a été documenté.
- Alors je pense que la décision... Évidemment, c'est une décision américaine. On pourrait me dire pourquoi est-ce qu'on la commente ? C'est pas notre sujet. Si, parce que ça nous touche indirectement ou directement. On sait très bien qu'aujourd'hui, et depuis maintenant 3 ans, il y a la guerre Ukraine-Russie, il y a d'autres conflits dans le monde.
- Et on sait...
- Très bien que les guerres conventionnelles vont... On ne va plus faire la guerre avec uniquement des armes, mais qu'il y a d'autres moyens de faire la guerre.
- Il y a d'autres moyens en déstabilisant les États. On l'a vu d'ailleurs au cours de ces derniers mois, où des incidents ont été visiblement provoqués, organisés, l'histoire des cercueils, des provocations. Tout peut être de la désinformation. On peut organiser une révolte. Alors vous me direz que dans le bon vieux temps, ça se faisait aussi, mais ça s'organisait sur le terrain.
- Là, à 10 000 km, à 7 000 km, on peut vous organiser, on peut déstabiliser un pays comme ça. Donc voilà, pour moi, c'est une erreur. Je ne partage pas la décision qui a été prise, même si le gouvernement américain est évidemment souverain dans sa décision. Mais c'est une erreur parce qu'il s'agit de protéger la démocratie contre toutes les tentatives d'ingérence, quelles qu'elles soient. Et nous pouvons être victimes, parce que par effet collatéral, nous pouvons, nous, en Europe, être victimes.
- De telle ou de telle révolte ou d'ingérence chez tel ou tel de nos partenaires. Voilà. Donc je voulais dire qu'il faut que nous soyons attentifs.
- Et je suis respectueux de la liberté d'expression. Mais la liberté d'expression n'autorise pas à dire tout et n'importe quoi. Et certains vont me dire c'est quoi tout et n'importe quoi.
- Mais il y a des choses qui sont, des éléments qui sont manifestement faux. Et quand ils sont faux, il faut savoir pouvoir les détecter, pouvoir répliquer, pouvoir éventuellement porter une limite manifestement faux.
- Oui, c'est une réaction...
- Mais j'ai juste envie...
Transcription générée par IA