Retranscription des premières minutes :
- Édition spéciale, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Au moins, on n'imaginait pas, effectivement, que ce matin, nous apprendrions sa mort.
- Pour en parler, alors, vous étiez venu pour d'autres sujets, néanmoins, je pense que tout le monde peut évoquer le pape François, Kevin Bossuet, professeur d'histoire en Seine-Saint-Denis.
- Vous allez lui faire un cours d'histoire sur la créativité.
- Bonjour Valérie, c'est un grand plaisir.
- Voilà, Noémie Allioua, journaliste et séiste, je rappelle votre dernier livre, « La terreur jusque sous nos draps ».
- Merci Valérie.
- Benoît Poherin, vous êtes directeur de Contribuables Associés, un coup de chair, l'église.
- Essayez de trouver un petit angle à chaque fois, pardon, on devrait pas rire.
- Tu sais, parce qu'on peut faire des dons qui sont déductibles, comme vous le savez.
- Oui, et maintenant, on peut payer, enfin, dans les églises, pour faire les dons, on peut, parfois, avec des… Alors maintenant, beaucoup d'églises ont mis en place des quêtes électroniques, ce qui fait qu'effectivement, maintenant, avec la carte bancaire, vous pouvez faire un don sans contact, exactement.
- Mais sans reçu fiscaux, du coup.
- Joseph Taïfé, bonjour, vous êtes auteur, conférencier et secrétaire général de Plastalliance, et votre livre s'appelle… « Plastic Bashing Lanterns », aux éditions du Cher.
- Ceux qui regardent, il est ici.
- Il est ici, « Plastic Bashing », et moi, j'ai lu, en plus, c'est très, très intéressant, parce que sur le plastique, il y a énormément de fausses informations.
- On va, évidemment, donc, évoquer la mort du pape François.
- Je vous propose de le réentendre, d'entendre ses paroles, hier, au balcon de la place Saint-Pierre.
- Cari, fratelli et sorelli, buona Pasqua ! Qui me… Maestro… Il est un maestro… Il est un maestro… Il est un maestro… Il est un maestro… Voilà, le pape François qu'on voyait, qu'on savait fatigué, malade.
- Noémie, Alioua, peut-être… Qu'est-ce que ça… Alors, je ne sais pas qui veut prendre la parole en premier.
- Qu'est-ce que ça vous inspire ? C'est extraordinaire.
- Il y a beaucoup de choses à dire, hein, en ce lundi de Pâques.
- Il y a quelque chose de… Je veux dire, si j'étais croyante, je n'y verrais un signe.
- C'est malgré tout un homme qui, à l'article de la mort, puisque c'est la veille de son décès, malgré tout, trouve la force en lui d'aller sur la place Saint-Pierre, de s'exprimer, de parler à ceux qui sont venus pour l'écouter et qui trouve la force en lui, encore une fois, de faire en tout cas une partie de la prière.
- Donc on voit que c'est un homme qui jusqu'au bout a été au bout de sa vocation, qui s'est consacré jusqu'à la dernière minute de son existence à l'Église et aux croyants.
- Et ce qui est intéressant, c'est de voir les différentes stratégies, finalement, face à l'abdication, face à la maladie, face à la fin du pouvoir, si on peut dire, du pape.
- Puisque, souvenez-vous, Benoît XVI, lui, avait pris un tout autre choix.
- Il avait fait une toute autre décision.
- Il avait décidé, lui, de se retirer après huit ans de papauté.
- C'était en 2013, quand il avait considéré qu'il n'était plus à même de continuer la mission de l'Église.
- Et là, on voit deux stratégies qui sont toutes les deux courageuses, finalement.
- C'est-à-dire que...
- L'un qui considère, Benoît XVI, son prédécesseur, il considère qu'il ne veut pas aller jusqu'au bout de son mandat parce qu'il ne se sent pas à l'efforce de le faire.
- Ce qui est extrêmement humble et courageux.
- Et une autre stratégie, qui est celle du pape François, qui, lui, va jusqu'au bout, qui décide de rester jusqu'au bout pour les fidèles.
- Et c'est aussi une stratégie extrêmement courageuse.
- Kévin Bossuet, le pape, quelle image, ce pape François, quelle image vous en garderez ? Oui, parce que ce matin...
- Je vois Marco Politi qui dit que c'est un pape à la personnalité, à l'attitude révolutionnaire.
- Oui, c'était le premier pape qui venait de l'Amérique latine.
- C'était un jésuite très impliqué dans la société, qui a d'ailleurs pu, par...
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