Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
- Avec vous sur Sud Radio pour commenter l'actualité, donc avec Pascal Bataille qui est resté sur ce plateau pour faire un peu de bruit.
- Animateur, producteur, chef d'entreprise, si vous nous rejoignez, je vous signale son dernier ouvrage, Petit traité du silence à l'usage des gens bruyants qui est paru chez Guy Trédaniel.
- Jacques Miard, maire de Maison Lafitte, bonjour Jacques.
- Bonjour, je suis dans mon opidum où j'ai du silence quand je ne vous écoute pas.
- Ah très bien, c'est bien, c'est bien. Et vous avez publié...
- Voilà la dernière lettre de Jacques Miard.
- Voilà, l'avenir de la France est-il un déclin ? Inéluctable.
- Inéluctable.
- La réponse est non.
- La réponse est non et vous avez publié Bye Bye Démocratie chez Lafondpresse, on est d'accord.
- Et beaucoup d'autres bouquins.
- Absolument, absolument, voilà, Bye Bye Démocratie.
- Jean-Pierre Denis.
- Jean-Pierre Denis, journaliste, écrivain, bonjour Jean-Pierre, merci d'être là.
- Le marathon de Jean-Pierre, effectivement, puisque vous avez été sur de nombreux plateaux de télévision pour commenter le décès du pape.
- Vous avez vous-même été dans plusieurs quotidiens, enfin c'était à La Vie, c'est ça ? Hebdo.
- Oui, oui, j'ai longtemps dirigé le magazine La Vie, puis j'ai dirigé aussi La Croix Internationale.
- La Croix Internationale, absolument, donc vous connaissez parfaitement...
- J'ai rencontré plusieurs fois le pape François, c'est vrai.
- C'est une chance.
- Vous nous direz ce que vous en avez retenu, et Gilles est resté avec nous, Gilles Gansman, pour commenter cette actualité, évidemment dominée par la mort du pape François.
- On va essayer de traiter d'autres sujets aussi, comme ces nouvelles attaques contre des surveillants pénitentiaires et puis les économies budgétaires, avec ce ballon d'essai qui a été lancé par le gouvernement pour la suppression de l'abattement fiscal de 10% des retraités.
- On fera les coups de cœur, les coups de gueule peut-être après, mais enfin vous, vous avez...
- Oui, Jean-Pierre.
- Si vous me permettez, j'écoutais votre émission dans le hall d'entrée, en attendant d'entrer dans votre studio, et j'étais très frappé et touché par ce que vous disiez sur le silence.
- Vous-même, vous avez fait des retraites plusieurs fois.
- Bien sûr, et même j'entendais, parce que, évidemment, je voyais ça avec mon point de vue de catholique, je trouvais que c'était très beau ce que vous disiez sur le silence, parce que c'est quelque chose qui est très présent dans l'évangile.
- Il y a un moment, Jésus est...
- Il y a plein d'hommes, là, qui sont devant la femme adultère et qui veulent la lapider, et en fait, Jésus-là, il est un peu agenouillé, il fait des petits gribouillis dans le sable, et il se tait avant de dire, moi non plus, moi je ne te condamne pas que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre.
- Il y a un moment de silence.
- Et puis alors, moi, je sors des fêtes de Pâques, évidemment, et puis il y a ce grand silence qui est entre la mort de Jésus et la résurrection.
- Alors, je ne suis pas là pour prêcher à votre antenne, mais juste pour dire que ça fait écho à des choses qui sont, en fait, des vrais besoins de notre société, et j'ai trouvé ça formidable.
- Je vous en parlais, M. Jean-Pierre, à l'instant.
- Je pense qu'on fait des retraites.
- Je suis d'accord.
- J'ai écouté la femme, Valérie, de l'entretien avec Pascal Bataille, que je salue.
- Je crois que le silence, c'est une réflexion avec soi-même.
- C'est une réflexion avec soi-même, et c'est nécessaire.
- Parce que beaucoup de choses vous interpellent, et il faut savoir, à un moment, se poser.
- Oui, mais c'est un peu le sens du livre de Pascal Bataille.
- C'est qu'aujourd'hui, cette réflexion...
- Cette réflexion, ce qui était, vous citez...
- C'est un auteur qui disait ça.
- Avant, c'était signe de paix, de sérénité.
- Aujourd'hui, c'est insupportable, le silence, pour beaucoup de gens.
- C'est parce que, justement, c'est angoissant.
- On a peur de se retrouver avec soi-même, en fait, ou se retrouver avec la nature, avec la vie simple.
- Et on nous a, je pense, fait...
- On nous a persuadés que c'était angoissant, alors qu'il n'y a rien de plus beau...
Transcription générée par IA