Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- De retour dans le studio de Sud Radio pour le 10h midi avec l'actualité du jour. On en parle et on essaye de se mettre d'accord autour de Mehdi Raïch, analyste politique.
- Bonjour. Jean-Luc Benamias, membre de la Ligue des droits de l'homme. Bonjour Jean-Luc, ancien membre du Conseil économique, social et environnemental.
- Jérôme Dubu, membre de Pôle idées d'oraison. Bonjour. Et Gilbert Azoulay, directeur général de Newstank Éducation.
- On va revenir sur les drapeaux en berne. Petite polémique autour de la décision du Premier ministre de mettre les drapeaux en berne pour la mort du pape.
- Une laïcité à géométrie variable. Les attaques contre les prisons et contre les agents pénitentiaires. Bruno Retailleau évoque 65 faits depuis 10 jours.
- Les économies budgétaires avec cette question toujours autour de la suppression de l'abattement fiscal de 10% des retraités.
- Et puis François Bayrou, bouleversé par le témoignage de sa fille. C'est à lire dans Paris Match. Sa fille qui raconte qu'elle a été victime.
- Sa fille qui a 54 ans aujourd'hui, 53 ans, et qui raconte qu'elle a été victime de violences à Bétharame, qu'elle ne l'a jamais dit à ses parents.
- Bref, nous en parlerons avec vous. Jean-Luc, on va commencer avec vous.
- Actualité également avec le président de la République qui était à Mayotte.
- Oui, c'est une histoire sans fin à Mayotte. Il serait bon que les promesses faites par les différents ministres ou le président d'aider vraiment Mayotte et la population vivant à Mayotte sur la reconstruction, sur l'aide aux entreprises, sur l'aide aux écoles. Alors, on a raison de toujours retourner à la même histoire.
- Alors là, il annonce 3 milliards. Mais quand on regarde et quand on écoute les morais sur place, les bidonvilles ont été reconstruits, se sont reconstruits à l'identique.
- Beaucoup d'écoles ouvrent une, deux jours, trois jours par semaine, mais jamais à plein temps. Les moyens d'aide aux différentes entreprises, commerces et autres, sont toujours en attente.
- Alors, je ne mets pas l'État responsable de tout par rapport à ça.
- Parce que, par exemple, il y a des histoires d'assurance qui n'arrivent jamais ou qui arrivent très lentement pour la reconstruction.
- Et pour finir, on n'avance toujours pas sur un accord réel entre les différentes villes des Comores et les Comores et Mayotte pour éviter l'arrivée successive de dizaines, de milliers, de milliers de personnes venant chercher un peu d'aide, beaucoup d'aide d'ailleurs sur l'île de Mayotte.
- C'est facile à dire, je le conçois à ce que je dis, la réalité est plus difficile.
- Mais enfin, je termine là-dessus, on a quand même fait de Mayotte un département français.
- Oui, donc il faut assumer...
- Et si c'est un département français, il devrait avoir les mêmes aides que les départements français avec la même rapidité.
- C'est un département qui exige beaucoup plus d'aides qu'un département français, au contraire. C'est ça la difficulté, si je peux me permettre.
- Si, si.
- Oui.
- Je sais, je ne suis pas sûr qu'il y ait beaucoup plus d'aides.
- Dans le cas précis, je crois que Jean-Luc a raison.
- Moi, ce qui m'énerve, c'est qu'effectivement, c'est récurrent.
- Ça fait des années que ça dure.
- La départementalisation n'a rien changé.
- Les rapports avec les Comores sont très dégradés.
- Et ils nous mettent, passez-moi l'expression, une gifle à chaque fois qu'on tend la joue droite.
- Et ils nous mettent une gifle sur la joue gauche parce qu'ils ne respectent rien.
- Donc on a l'impression qu'effectivement, c'est sans fin.
- Et que ça va durer des années et des années.
- Que la situation va se dégrader.
- Que la vie, l'hygiène, la vie économique, la vie sociale à Mayotte devient insupportable.
- Et on continue à accueillir des tas de gens qui viennent des Comores.
- Enfin, accueillir, c'est de l'immigration illégale.
- Non, il y a une partie illégale, puis il y a une partie illégale.
- Tu as raison.
- C'est ça le problème.
- J'ai compris ce que disaient les Maorais eux-mêmes.
- J'ai l'impression qu'on ne maîtrise rien.
- Ce n'est pas un territoire très compliqué.
- Ce n'est pas un territoire très difficile.
- C'est un territoire qui a beaucoup souffert récemment, bien évidemment.
- Mais sur le fond, ce...
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