Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio. Le 10h midi. Mettez-vous d'accord. Valérie Expert.
- Et on est ensemble pour commenter l'actualité avec Éric Revelle, journaliste, éditorialiste sur Sud Radio, du lundi au jeudi, 7h25, évidemment dans la matinale de Jean-Jacques Bourdin. Et vous êtes également directeur de la rédaction de l'hémicycle.
- Exact. Qui a fait une très longue et remarquée interview de Marine Le Pen il y a 3 semaines, qui a fait beaucoup parler.
- Julien Aubert, président d'Osez la France. Bonjour, ancien député. Geneviève Götzinger, présidente de l'agence IMAGE.
- Bonjour. Vous êtes spécialiste en communication politique et Mehdi Raïch, analyste politique.
- Bonjour. On va revenir sur le meurtre d'Abou Bakar Sissé et ce terme d'islamophobie qui n'arrête pas d'empoisonner le débat.
- Faut-il parler d'islamophobie ? Darmanin veut rétablir les frais d'incarcération pour les détenus.
- Parle de Darmanin, ministre garde des Sceaux, les déserts médicaux avec la grève des médecins.
- Cyril Hanouna, candidat. C'est la une de Valeurs actuelles à paraître demain. Ils l'ont rencontré. Il parle de son programme.
- Se présentera-t-il pour autant ? On verra. Et puis les 100 jours de Donald Trump.
- Commençons avec vos coups de cœur et vos coups de gueule. On va commencer peut-être avec vous, Julien.
- C'est un coup de gueule sur ce qui s'est passé hier en Espagne.
- Oui, c'est un coup de gueule sur l'Espagne parce que ça montre bien le problème de souveraineté énergétique.
- Quand on disait il y a quelques années, attention à la politique de transition énergétique, on ne peut pas faire n'importe quoi.
- Les réseaux, l'équilibrage des réseaux, les modes de production, tout ça a un impact sur la vie des gens.
- J'avais même d'ailleurs fait un rapport qui parlait de blackout. Et là, on voit un pays européen à qui ça arrive avec les dégâts.
- On va voir ensuite les conséquences parce que les gens dans les hôpitaux, dans les ascenseurs, etc.
- Ça peut avoir des conséquences dramatiques. Et donc, ça suppose peut-être de réhierarchiser nos priorités et de faire en sorte qu'en France, ça n'arrive pas.
- On a d'ailleurs un débat bientôt sur la question de la souveraineté énergétique et de la PPE.
- Alors, on ne sait pas exactement tout à fait ce qui s'est passé, mais vous avez suivi.
- Oui, oui. Toutes les hypothèses courent. Ça a commencé par un feu dans le sud de la France qui aurait eu des impacts au Portugal et en Espagne.
- Bon, on démentit. Ça a continué par...
- Une attaque informatique.
- Donc, plutôt du côté russe, ça a été démenti.
- Mais vous voyez, alors moi, je ne vais pas verser dans les...
- Mais je me demande si on saura un jour la vérité parce que s'il y a eu une attaque informatique d'où elle vienne, je vois mal un gouvernement annoncer qu'en fait, ils n'ont pas été capables de faire face à un blackout total.
- Parce qu'en réalité, si c'est le cas, ça veut dire que la puissance des hackers informatiques est telle que quand vous mettez en botte le système électrique d'un pays, vous mettez en botte tout le pays.
- C'est même pas la peine d'envoyer des chats ou d'envoyer des missiles.
- Il suffit juste...
- Mais j'espère qu'on connaîtra la cause.
- Il y a une partie du Pays Basque aussi en France qui a été touchée.
- Mais c'est vrai que c'est spectaculaire ce qui s'est passé.
- On a de la chance, entre guillemets, parce que l'Espagne est une péninsule énergétique.
- Si c'était une attaque sur un pays comme la France, vous pouvez mettre à bas non seulement le système français, mais tout le système européen.
- Et là, vous avez trois jours pour remettre de l'électricité en Europe.
- Oui, oui, oui. Réaction...
- Non, j'ai rien à ajouter.
- On ne sait pas, en fait, la cause.
- C'est vrai que ça pose...
- Ça pose quand même la question de la souveraineté énergétique.
- Ce qui est inquiétant, c'est le fait qu'on ne sache pas la cause.
- Voilà, c'est vrai aussi.
- C'est inquiétant de se dire qu'un pays est capable d'être totalement dans le noir.
- Il n'a aucune capacité de réaction.
- Personne n'a les informations.
- Personne ne sait quoi faire.
- On a même perdu l'habitude de faire sans.
- On est tellement habitués à avoir de...
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