Retranscription des premières minutes du podcast :
- « Sud Radio, on décrypte le monde. » « Are you ready ? » « The countdown to the 5th of November is on. » « We are not going back. » « From the capital city of the United States of America. » « You are fake news. » « Who will become America's next president ? » J-11, chers amis, J-11 avant l'élection américaine, l'élection présidentielle américaine.
- Qui de Donald Trump ou de Kamala Harris ira ou reviendra à la Maison-Blanche ? C'est ce qu'on verra.
- On le vivra évidemment en direct sur Sud Radio.
- Le compte à rebours est enclenché un petit peu partout.
- Que disent les sondages ? Que vaut la campagne en ce moment ? On en parle avec notre invité Georges Ayache.
- Bonjour.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Vous êtes historien spécialiste des États-Unis, auteur de nombreux ouvrages qui font référence sur les présidents américains, mais notamment celui-ci.
- Tiens.
- « 1960, la première élection moderne de l'Amérique. » C'est publié chez Perrin.
- « 1960, c'était une élection qui opposait Kennedy à Nixon, si je ne m'abuse. » Exactement.
- « Avec un premier débat télévisé. » Le premier de l'histoire, en effet, qui a beaucoup polarisé les États-Unis et le public américain.
- « Et dans lequel Nixon était transpirant, mal à l'aise, contrairement à Kennedy, ce qui a permis normalement à Kennedy de l'emporter d'un cheveu. » L'homme qui était très malade paraissait en excellente santé.
- Celui qui était en excellente santé, malheureusement, ce jour-là, n'était pas tellement en forme.
- Et comme quoi, la santé a toujours eu un impact, ou souvent eu un impact sur les élections américaines.
- C'est le cas en ce moment, mais avant ça, j'aimerais qu'on vienne sur le climat actuel de la campagne.
- Échange de noms d'oiseaux, c'est le cas de le dire.
- Franchement, entre les deux candidats, tant Donald Trump que Kamala Harris.
- Donald Trump est-il un fasciste, a-t-on demandé à Kamala Harris ? Elle a répondu oui, sans hésiter.
- À l'inverse, Donald Trump, au sujet de son adversaire Kamala Harris, je cite, « C'est une personne stupide, un peu tarée. » Traduit à peu près avec un QI inférieur à la moyenne.
- D'abord, est-ce qu'on a déjà vu ça ? Non, incontestablement, jamais.
- Les débats pouvaient être rudes, âpres, sans concession, mais ça ne dérapait jamais sur de la trivialité ou sur des attaques à dominem, c'est clair.
- En tout cas, pas venant des candidats se visant les uns les autres.
- Comment ça s'explique ? Qu'est-ce qui a changé ? Les sociétés ont changé, pas seulement la société américaine, mais la société française aussi.
- Quand on voit nos débats à l'Assemblée, ça ne donne pas une image, c'est très très valorisante.
- C'est un phénomène un peu général, mais aux États-Unis, ça s'est beaucoup plus amplifié.
- D'une part, en raison de la personnalité de Trump, qui est non seulement clivante, mais il donne facilement dans la vulgarité.
- Donc, forcément, il y a des réactions en retour d'un côté.
-...
Transcription générée par IA