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Par avec Jean-Éric Branaa

Élection américaine : Donald Trump en tête d’un cheveu à trois jours du vote ?


Élection américaine : Donald Trump en tête d’un cheveu à trois jours du vote ? - On décrypte le monde
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- « On est à J-3, chers amis, J-3, avant l'élection présidentielle américaine qu'on vivra en direct sur Sud Radio.
- Dans le grand matin de Jean-Jacques Bourdin, évidemment, à J-3, quelles sont les forces en présence ? Est-ce vraiment l'élection la plus serrée des dernières décennies ? On en parle avec notre invité, Jean-Éric Brana. Bonjour ! Bonjour ! Bienvenue sur Sud Radio. Welcome, si j'ose dire. Vous êtes maître de conférence à l'Université Paris-Assas, spécialiste de la politique américaine.
- Tout le monde dit que l'élection est plus serrée que jamais. D'abord, est-ce que c'est vrai ou c'est impensif ? Elle est certainement très serrée, mais elles sont un peu toutes serrées à chaque fois.
- J'ai envie de vous dire, c'est très rare qu'une élection américaine se fasse dans la joie et la bonne humeur parce qu'on ne sait où ça va.
- Et puis, il y a eu des élections extrêmement serrées dans l'histoire, à la voix près d'ailleurs, ce qui a obligé le Congrès de départager.
- Donc, celle-ci est serrée, mais ce n'est pas le record de l'histoire.
- Ce n'est pas le record de l'histoire. Concrètement, que disent les sondages à ce stade ? Les sondages nous expliquent qu'il y a une égalité parfaite, ou à peu près.
- Donc, on va regarder ces sondages à des circonceptions parce qu'on se dit que si tous les sondages, quelle que soit leur méthode, leur échantillonnage et l'étude, puisqu'on appelle des sondages nationaux ou des sondages locaux, nous disent exactement la même chose, pour moi, il y a un loup.
- Et donc, on va prendre un petit peu de distance par rapport à ces sondages et regarder d'autres critères, voire tout simplement patienter gentiment jusqu'à...
- Patienter gentiment, si c'est facile, effectivement.
- Alors, il est arrivé aussi que les sondages se trompent, ou du moins les projections.
- Ça nous est arrivé, par exemple, aux élections législatives.
- On n'avait pas vu la défaite du Rassemblement national de cette ampleur au second tour.
- Est-ce qu'il y a un ou une candidate qui pourrait être sous-estimée ? Est-ce que c'est déjà arrivé d'abord ? Oui, oui, ça arrive quasiment à chaque fois.
- Donald Trump a été sous-estimé en 2016.
- Joe Biden a été sous-estimé en 2020.
- Et puis, cette fois-ci, on verra bien.
- Si les sondages se trompent, en réalité, il faut bien que tout le monde comprenne.
- C'est parce qu'ils sont une prédiction.
- On a un échantillonnage.
- À partir de là, vous avez des ingénieurs derrière qui réfléchissent, qui font des calculs, qui essaient de voir comment évoluent les trajectoires.
- Mais ces trajectoires, elles peuvent varier très rapidement, parce qu'il y a une petite phrase, parce qu'il y a un événement, parce qu'il y a une sensibilité du public, même dans un seul État, qui va faire que les électeurs vont aller dans un sens ou dans l'autre.
- On va prendre ça pour une photographie.
- On va surtout se dire qu'il nous indique le vent et la direction dans laquelle il souffre.
- Et que...

Transcription générée par IA

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