Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on décrypte le monde. Avec notre consultant américain préféré, David Page. Bonjour, David.
- Ah, je suis le consultant préféré. Yeah. Et vous êtes l'animatrice journaliste préférée.
- Oh, il est toujours aussi charmant. Alors, David Page, on a besoin bien sûr de vos lumières, puisqu'on ne cesse tous les jours d'avoir des actualités concernant Donald Trump.
- Pas plus tard qu'hier, Trump assure que Musk ne sera pas informé du plan américain en cas de guerre avec la Chine. C'était hier lors d'une conférence de presse.
- Il a démenti, Trump, le New York Times, qui avait affirmé que Musk devait assister à une réunion sur la guerre avec la Chine. Pour lui, ce sont des fake news.
- Moi, je pourrais pas savoir si c'est des fake news ou pas. J'ai beaucoup de confiance dans le New York Times. Trump a dit, on a fait pendant la conférence de presse hier, que donner les investissements très importants d'Elon Musk en Chine, c'est-à-dire l'usine de Tesla, les voitures électriques, mais aussi, il importe beaucoup de pièces pour ses autres projets, comme même le programme spatial, qui est privé, mais évidemment soutenu par l'État, qu'il y aura un conflit d'intérêt. Et Trump a dit très fortement, j'ai regardé la conférence de presse, qu'il n'y aura aucun accès à des renseignements clés.
- C'était le siège militaire des États-Unis, parce que ça serait un conflit d'intérêt. Je peux pas vérifier ça. Évidemment, beaucoup de gens, je suis sûr, des journalistes au New York Times, au Washington Post et ailleurs, commencent à poser la question. Combien de temps ce rapport entre Trump et Musk peut vraiment durer ? Ah, vous pensez que ça peut ne pas durer ? Trop fort, les deux, les personnages.
- Et en plus, Musk est en train de perdre beaucoup d'argent. Il a beaucoup à perdre, donc ce n'est pas vraiment un problème personnel.
- Mais il est en bourse de Tesla, ses voitures électriques, et avec les manifestations partout dans le monde, et les gens qui vandalisent les voitures, c'est très, très, très, très, très significatif. Donc moi, je sais pas.
- Ouais. De toute façon, on n'est pas dans la tête de Donald Trump, non plus.
- Qui a dit « On ne veut pas de cette guerre potentielle avec la Chine, mais si on y allait, nous serions bien équipés ».
- Ça ressemble quand même à une menace, non ? Ah, je sais pas. Il faut savoir que l'outil de diplomatie le plus fort, point de vue Trump, c'est l'intimidation.
- Oui.
- Comme avec Poutine. C'est un peu une mentalité islave, parce que Trump, un de ses femmes, est islave. Son père était d'origine de l'Allemande de l'Est, c'est-à-dire qu'il était une fois la Prusse. Et il a cette espèce de mentalité qu'il faut intimider les gens.
- Et donc avec la Chine, parce qu'il a toujours dit qu'il a beaucoup de respect pour le président de la Chine, Xi Jinping, et tout ça, mais comme Xi Jinping a dit publiquement et souvent qu'il espère son plus grand projet, c'est que l'économie chinoise dépasse l'économie américaine, il faut prendre de l'action.
- Comme il y a des sources de conflits dans le Pacifique, comme Taïwan et aussi certaines îles japonaises, il veut intimider.
- Donc hier, il a révélé un avion.
- Oui, un contrat avec un Boeing, pour une nouvelle génération d'avions de combat, baptisé F-47.
- F-47 comme dans le 47e président des États-Unis. C'était nommé après lui. Donc il adore ça. Vous savez, la personnalité, c'est un peu le grand roi.
- L'empereur, il aime bien être flatté. L'avion, selon la présentation pendant les conférences de presse avec le ministre de la Défense, Pete Hicks, mais aussi deux généraux, va être incroyable.
- Ça va traverser à des vitesses incroyables. Ça va être furtif. Ça va être silencieux. Ça peut transporter les bombes nucléaires.
- Et en plus, ça va avoir un entourage des drones, également furtif, silencieux, tout ça.
- OK. Mais Laurence, l'avion n'existe pas encore, hein ? Oui, d'accord. OK. Donc effet d'annonce.
- Peut-être en deux ans. Et je crois que ça va coûter quelque chose comme 300 millions de dollars par exemplaire, hein ? Oui, c'est ça. D'accord.
- Mais par contre, il sait,...
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