Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on décrypte le monde. Et on décrypte les conséquences lointaines et meurtrières du 7 octobre avec notre invité.
- Bonjour Stéphane Simon. Bonjour Jean-Marie.
- Bon, on vous présente plus sur Sud Radio. On vous retrouve tous les samedis à midi en ma compagnie d'ailleurs, ainsi que tous nos camarades de la revue Affaires criminelles pour votre émission « L'affaire dans l'affaire ».
- Mais cette fois-ci, on décrypte le monde et notamment votre livre, celui que vous avez coécrit avec Pierre Reuve, ce livre.
- « 7 octobre, la riposte », la guerre secrète entre Israël et l'Iran que vous publiez chez Fayard il y a quelques instants.
- Vous nous révélez les dessous du 7 octobre, 1200 morts des Juifs, des Israéliens massacrés par surprise par les hommes du Hamas, mais pas seulement d'ailleurs le Hamas. Et vous nous révélez surtout les dessous de la riposte implacable d'Israël, celle qu'on n'a pas vue, pas seulement les bombardements mais les exécutions ciblées. On va en parler.
- Les opérations secrètes, oui.
- Les services de sécurité, l'espionnage contre espionnage israélien, c'est un peu effectivement une invitation à regarder ce qu'il y a sous l'océan, pas simplement l'écume de l'actualité.
- Exactement. Et c'est pour ça qu'on est sur Sud Radio, parce qu'on parle le vrai.
- Revenons d'abord quand même à la surprise du 7 octobre, puisque pour le coup, surprise est bien le mot.
- Vous révélez un certain nombre d'informations. Par exemple, tout le monde a entendu parler du Festival Nova, cette énorme, cette espèce de rave party qu'il y avait à quelques kilomètres de la bande de Gaza où un massacre a été commis.
- Le Hamas n'avait pas prévu.
- Non.
- Que ce festival se tiendrait là et qu'il y aurait autant de victimes à y trouver, à tel point d'ailleurs que Yassine Ouar, son chef, était furieux que ses combattants s'y attardent autant que ça.
- Absolument. Dans son esprit, il fallait tuer le maximum de Juifs dans des circonstances les plus abominables possibles pour frapper l'opinion.
- C'est à la fois un plan moyenâgeux et d'une modernité médiatique terrible.
- Mais dans son idée, il fallait aller jusqu'à Ashdod et avancer le plus possible sur le territoire pour ensuite résister.
- Et puis...
- Eh ben, il se trouve que sur le chemin qui a été pensé, il y a ce festival.
- Et là, ça va être de véritables bacchanales parce qu'évidemment, les soldats, les miliciens du Hamas sont pour la plupart sous l'emprise de Captagon.
- C'est-à-dire que c'est une drogue que l'on a retrouvée aussi à Daech.
- Vous savez, c'est une drogue...
- C'est une drogue, un excitant qui est produit massivement, qui était produit par le régime de Bachar el-Assad notamment.
- Exactement.
- Et évidemment, bien tous ces miliciens du Hamas...
- Les Hamas qui ont en plus une promesse.
- C'est-à-dire qu'on leur a dit « Si vous ramenez des otages, c'est 10 000 dollars plus un logement ».
- Donc il faut savoir qu'évidemment, ils vont se jeter sur tous les participants, les rêveurs, les tuffeurs israéliens qui sont là et qui sont évidemment tous désarmés, parfois dans des états un peu vaporeux.
- Il est 6h30 du matin au moment de l'attaque du 7 octobre.
- Donc vous comprenez que ce sont des proies extrêmement facibles.
- Vous confirmez aussi qu'un certain nombre de tueurs du Hamas...
- Mais pas seulement du Hamas, étaient munis d'un dépliant avec des inscriptions en hébreu, un lexique.
- « Silence, sinon je te tue », en hébreu par exemple.
- « Ne bouge pas, baisse ton pantalon ».
- Enfin, tout était prêt.
- Oui, tout était prêt. C'est terrible.
- Il y avait à la fois une note du commandement aux soldats qui dit « Vos ennemis sont une peste incurable, sauf par décapitation, pardon, ou bien si vous leur arrachez le cœur ou le foie ».
- Exactement.
- Et puis il y avait ce lexique.
- Et qui n'apprenait pas donc aux Palestiniens de l'hébreu pour dire « Excusez-moi, je voudrais un verre d'eau », mais « Baisse ton pantalon », « Tais-toi, sinon je te tue ».
- Enfin, on comprend l'horreur préméditée véritablement de cette opération du 7 octobre, qui est pensée par deux hommes.
- Yahya Sinoir, qui était dans les prisons israéliennes, qui a été soignée...
Transcription générée par IA