Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, on décrypte le monde. Avec notre consultant américain David Page. Bonjour, David.
- Bonjour, Laurence. Alors, mon cher David, 3 mois après son investiture, Donald Trump a-t-il tenu ses promesses ? That is the question. C'est lui qui avait d'ailleurs fixé ce cap des 100 jours, non ? C'est lui. Oui, ça, c'est une tradition aux États-Unis. On évalue toujours le président d'après les premiers 100 jours.
- Donc, disons, pour être objectif, évidemment, le bilan est mitigé. Par contre, est-ce qu'il y a un seul jour sur cette planète quand tout le monde n'est pas en train de parler de Donald Trump ? Ah ben ça, c'est sûr.
- Avec le décret, avec tout. La question, est-ce qu'il a tenu ses promesses ? Ah ah.
- On peut dire qu'il n'a pas abandonné ses promesses, mais il n'a pas encore réussi.
- OK, on va commencer avec l'histoire que tout le monde... Forcément, la guerre en Ukraine.
- Voilà.
- OK. Ça, il a dit que 24 heures, 48 heures, il va mettre fin à tout ça. Par contre, moi, je prévois que la guerre en Ukraine va bientôt terminer.
- Ah, vous pensez. Alors, depuis Rome... Ah oui, l'avantage, c'est russe, bien sûr.
- Ça, c'est certain. Enfin, c'est... Mais depuis Rome, pas plus tard qu'hier, où il a été assisté aux obsèques du pape François, Donald Trump a affirmé que la Russie et l'Ukraine, je le cite, sont très proches d'un accord et que les deux parties devraient se rencontrer.
- À très haut niveau pour finaliser le processus. Ça a été décrit sur son réseau social.
- Et vous savez que Volodymyr Zelensky, il a dit « OK, il voudrait voir Trump à Rome ». Et puis, tard hier soir, il dit « Oh, il pense pas qu'il va se déplacer pour aller à Rome, Zelensky ».
- Évidemment, Trump était déjà là avec Melania. Et puis, il est arrivé à Rome parce que je suppose qu'il doit accepter ce que Trump est en train de dire, parce qu'il sait qu'il peut pas contredire, parce qu'il n'a pas d'alternative. C'est triste.
- Mais les Européens sont trop faibles et trop désunis pour prendre le relève. Donc, qu'est-ce que c'est ? C'est exactement comme Trump a dit. Je dois avouer. Est-ce qu'on continue pendant trois ans avec une guerre contre les Russes, où il y aura des carnages avec des bombardements de Kiev et tout ça ? Ou est-ce qu'on accepte de cesser un peu un accord qui doit pas être permanent ? Ça peut être un peu comme la Corée du Nord et la Corée du Sud. Ça peut durer pendant des années jusqu'au moment...
- Est-ce que la situation change en Russie ? En tout cas, moi, je prévois que ça va terminer bientôt. Pour le bilan de Trump, aux États-Unis, le prix, le coût de la vie n'a pas diminué radicalement encore. Le prix de l'essence a baissé. Et c'est peut-être trop rapide.
- Évidemment, il y a toutes ces histoires de tarifs de douane qui ont créé un énorme tremblement de terre partout dans le monde.
- Mais comme je vous ai déjà expliqué, quand Trump fait des annonces comme ça à des adversaires, c'est comme un mafioso. Il fait une proposition qui est extrêmement difficile.
- Et puis, il espère que l'adversaire va faire une contre-proposition. Et vous savez, Laurence, que je trouve très intéressant que je trouve que les deux personnes en dehors des États-Unis qui manipulent et qui peuvent traiter des affaires avec Trump...
- efficacement, sont des femmes.
- C'est-à-dire ? C'est...
- Georgia Maloney et Claudia Scheinbaum, la présidente de Mexique.
- Elle n'a aucun problème avec Trump.
- Et il a proposé...
- Il a baissé encore parce qu'elle a mis 10 000 soldats mexicains à la frontière avec les États-Unis pour ralentir le passage des immigrants illégaux.
- Elle est très populaire.
- Elle sait comment parler avec Trump.
- Elle ne se nerve pas.
- Elle est plaisante, un peu comme Georgia Maloney, qui, évidemment, était très populaire avec Trump.
- Oublions pas Elon Musk, qui est en train de s'imploser.
- Oui, ça, c'est clair.
- Mais juste à vie de vous parler de popularité, là, j'ai vu que dans tous les sondages récents, là, au moment des 100 jours...
Transcription générée par IA