Retranscription des premières minutes du podcast :
- La revue de presse avec Théo Ampillac. Bonjour. Bonjour, Jean-Marie.
- Deux jours après l'annonce de la suppression de 4 000 postes d'enseignants, justement, la ministre de l'Éducation nationale effectue sa première sortie médiatique à ce sujet.
- L'école reste la priorité de ce gouvernement. Et le premier budget de la nation, ce sont les mots d'Anne Jeuneté dans la tribune du dimanche.
- Alors malgré les contraintes budgétaires, la ministre de l'Éducation s'est battue pour augmenter les moyens de l'école.
- Le budget sera de 63 milliards en 2025. C'est un gain de 834 millions par rapport à l'année dernière.
- Mais les syndicats d'enseignants, eux, le rappellent. 700 millions d'euros avaient été rabotés dans le budget l'an dernier.
- 834 moins 700, ça fait 134 millions. Finalement, c'est un gain assez marginal.
- On appelle ça une opération des minages pour une ministre.
- À la une de la presse ce matin, justement, dans l'opposition, Éric Ciotti tire à boulet rouge sur le budget.
- Et ça se passe dans les colonnes du JDD.
- Je suis en colère de ce budget, qui est un véritable budget de socialiste.
- Socialiste car il prévoit une augmentation des prélèvements obligatoires, un choc fiscal qui aura des conséquences sur les croissances et l'emploi.
- Et socialiste aussi car il s'en prend aux créateurs de richesses sans véritable effort sur les dépenses publiques.
- Voilà comment Éric Ciotti justifie ses propos.
- Le président de l'UDR annonce également dans le JDD des mesures inédites.
- Enfin inédites, non, mais qu'il va prendre en tout cas contre le gouvernement.
- Ça commence dès mardi avec la création d'une commission d'enquête.
- Sur les dissimulations budgétaires sous l'air Bruno Le Maire.
- Oui, mais justement, tiens, qui est responsable de ces dérapages ? C'est-à-dire dans le journal du dimanche, un bel exercice, Théo, de communication de crise sur le thème « C'est pas ma faute ».
- Et la faute, c'est plutôt celle d'Elisabeth Borne.
- C'est ce que dit l'un des proches de Gabriel Attal.
- Étonnant que personne ne réclame des comptes à Elisabeth Borne, qui a signé les deux derniers exercices budgétaires.
- Gabriel, lui, n'a jamais eu la main sur le budget de la France.
- Déclaration plus qu'étonnante, sachant qu'il était Premier ministre, et donc avait forcément un œil sur le budget.
- Un œil sur le budget, mais il n'a jamais eu la main sur les finances publiques.
- En tout cas, c'est ce que dit aussi Gabriel Attal.
- Ce portrait bouleversant, c'est-à-dire également dans le Parisien aujourd'hui en France, celui d'un curé revenu dans la bande de Gaza pour aider les sinistrés.
- Et ce curé, c'est Gabriel Romanelli.
- Depuis le 7 octobre, sa vie a complètement basculé.
- Aujourd'hui, dans un Gaza complètement détruit, il jongle entre les messes de l'église encore debout et les décombres de la ville en ruine.
- Mon rôle dépasse celui de référent religieux.
- Je suis défenseur des pauvres, assistant social, aide humanitaire.
- Voilà ce que dit le curé.
- Cet élan de solidarité est remonté jusqu'au pape.
- Et un véritable lien s'est créé entre le souverain...
Transcription générée par IA