Retranscription des premières minutes du podcast :
- Et justement, la revue de presse avec Théo Ampillac à l'aube d'une semaine décisive pour le gouvernement et l'opposition.
- Le vote du budget 2025, des budgets 2025, est en une de la presse ce matin, Théo.
- Et ça commence dans la tribune du dimanche avec l'interview de Marine Le Pen. La chef de file du RN essaye de nous rassurer en disant que la censure du Premier ministre Michel Barnier n'est pas inéluctable s'il accepte de négocier sur les textes budgétaires.
- Textes budgétaires où elle assure rester bien entendu constructive. Le chef du gouvernement est issu d'une famille politique qui a 47 députés.
- Normalement, ça devrait pousser à la discussion, estime la patronne du RN qui justement maintient sa menace de voter la censure la semaine prochaine sur le budget de la Sécurité sociale si elle n'obtient pas de nouvelles concessions.
- Exactement. Laurent Saint-Martin, de son côté ministre en charge de l'économie, met en garde contre les conséquences d'une éventuelle censure parlementaire.
- Ça, c'est-à-dire dans le Parisien aujourd'hui en France.
- C'est ça.
- Et le ministre souligne l'importance de préserver l'unité politique pour éviter une crise économique et financière majeure.
- Il dit, je cite, « Le compromis n'est pas le chantage. Il ne peut y avoir d'ultimatum ».
- Justement, l'ultimatum, lui, il le pose. Il prévient « Le gouvernement ne fera pas de nouvelles concessions sur le budget ».
- Exactement ce que disait Bruno Cotteres à l'instant. Laurent Saint-Martin, qui est ministre du budget et non de l'économie, contrairement à ce que j'ai dit.
- Dans le Parisien aujourd'hui en France également, à lire ce matin, le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, Théo, s'attaque aux privilèges...
- Des privilèges des anciens ministres.
- Et ça commence par la protection policière. Eh oui, tout est bon pour faire des économies.
- Les personnalités aujourd'hui susceptibles d'être touchées par le projet de réforme sont classées T4.
- C'est-à-dire qu'elles font l'objet, je cite, de menaces aléatoires ou ne sont pas ou plus exposées parmi elles de très anciens ministres tels que Pierre Jox, Jean-Pierre Chevènement ou encore Claude Guéant. En tout, la liste compte près d'une trentaine de noms.
- Écoutez bien, selon un calcul effectué en 2024 par un commissaire du service de protection, ces missions coûteraient environ 23 000 euros par fonctionnaire de police.
- En cas de suppression, ça permettrait d'économiser environ 4 millions d'euros par an et récupérer environ 70 policiers qui pourraient bien entendu accomplir d'autres missions plus sensibles.
- Oui, ça finit vite par chiffrer. Et puis à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, précisons que la Provence s'interroge ce matin sur la sexualité de nos ados qui malheureusement se protègent de moins en moins.
- On y reviendra dans cette matinale. Il est 7h43 sur Sud Radio. Restez avec nous.
- Sud Radio, eh bien justement, la dette française qui a poussé un ouf de soulagement mais qui continue d'inquiéter.
- On y revient avec Didier Testo. Mais avant ça, reportage avec Maura d'Aïtabouche.
- Comment va la planète ? Vous le...
Transcription générée par IA