Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 6h-10h, Jean-Marie Bordry.
- Il est précisément 7h16 sur Sud Radio, bon réveil à vous.
- Dans un instant, une course pour la bonne cause, mais avant ça, la revue de presse avec Thomas Ranou.
- Bonjour Thomas.
- Bonjour Jean-Marie.
- À la une de vos journaux ce matin, et bien évidemment une large place aux sujets agricoles en ce jour d'ouverture du Salon de l'agriculture.
- La dépêche du midi par exemple, avec un titre, agriculteurs, on vous aime.
- Tiens, ils disent la même chose que nous.
- Oui exactement, le quotidien régional revient sur cette année mouvementée pour le monde agricole et pointe un trop-plein de normes et l'impossibilité de se payer un salaire décent pour les agriculteurs.
- Ils s'intéressent aussi à l'agriculture de demain, entre satellite et intelligence artificielle.
- Le Salon de l'agriculture est toujours l'occasion de mesurer combien ce secteur est à la pointe de l'innovation technologique et scientifique pour relever les défis de demain, comme le réchauffement climatique, peut-on lire dans les colonnes du journal.
- La dépêche du midi parle aussi d'une...
- Une visite à haut risque et fort enjeu pour Emmanuel Macron.
- On se souvient que le chef de l'État avait été assez largement bousculé l'année dernière.
- Les agriculteurs risquent de mal l'accueillir encore une fois, estime le quotidien, malgré une loi d'orientation agricole qui leur est assez favorable, précise-t-il.
- C'est ce que précise la dépêche du midi.
- Agriculture, place aux jeunes, c'est le titre du Parisien aujourd'hui en France.
- Il s'intéresse Thomas au renouvellement compliqué, c'est un vrai sujet ça, au sein de la profession agricole.
- Qui veut encore devenir agriculteur ? C'est comme ça que le quotidien introduit son article, qui pointe le fait que la moitié des exploitants actuellement en poste seront en âge de partir à la retraite d'ici à 2030.
- Il précise que le renouvellement des générations est un enjeu crucial, comme vous le dites, pour le secteur.
- Véronique Lucas, sociologue à l'Institut National de Recherche pour l'Agriculture, estime que le taux de remplacement est insuffisant pour renouveler les générations à hauteur de 70%.
- Transmettre est compliqué à cause de l'inéquation entre l'offre et la demande, explique-t-elle.
- Les facteurs sont d'ordre financier, mais aussi psychologique et patrimonial.
- C'est difficile de transmettre son exploitation, ou plutôt de la reprendre à ses parents ou ses grands-parents agriculteurs.
- En un mot, quelques mots, en tout cas la ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, essaie d'apaiser la colère.
- C'est dans la Provence ce matin.
- Oui, tout à fait.
- Elle revient notamment sur la loi d'orientation agricole adoptée jeudi à l'Assemblée Nationale.
- Beaucoup d'agriculteurs ont fait part de l'offre.
- Quelle satisfaction affirme-t-elle ? Cette loi place l'agriculture au bon niveau, c'est-à-dire au rang d'intérêt général majeur et fondamental de la nation, dit-elle dans cet entretien.
- Annie Gennevard est aussi revenue sur le Mercosur.
- Nous continuons à batailler ferme, promet-elle.
- Nous agissons sur le plan diplomatique afin de convaincre des pays de rejoindre nos positions.
- Concernant l'ouverture du salon ce samedi, la ministre espère...
Transcription générée par IA