Retranscription des premières minutes du podcast :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 6h-10h, Jean-Marie Bordry.
- Ça réveille, il est 7h15 sur Sud Radio, dans un instant le palmarès des meilleurs bistrots de France.
- Mais avant ça, la revue de presse avec Théo Ampillac, bonjour.
- Bonjour Jean-Marie, bonjour à tous.
- C'est le grand jour pour l'équipe de France, elle affronte ce soir l'Ecosse pour le dernier match du tournoi Destination.
- Évidemment, je parle de rugby, toute la presse, ou presque, en fait sa une ce matin.
- Aux portes de l'histoire pour la dépêche du midi, à qui le tout double en une de Sud-Ouest ? Oh, joli jeu de mots, on peut le refaire.
- À kilt ou double, pour quitte la tenue traditionnelle écossaise, bien entendu.
- Un dernier match pour le sacre du côté de Midi Libre.
- Et puis cette une toujours marquante de l'équipe qui titre 15 hommes en mission.
- On y voit tous les joueurs du 15 de France avec au centre, en guise de Graal, le trophée Destination.
- Les Bleus n'ont qu'un objectif ce soir, s'imposer et offrir à la France un 27e tournoi.
- Un match décisif à suivre en direct à 21h sur Sud Radio, la radio du rugby.
- Et tout à l'heure, nous reviendrons sur les enjeux de cette rencontre avec Daniel Herreau, la voix du rugby de Sud Radio, qui sera en direct avec vous, Jean-Marie, à partir de 9h.
- Méfiez-vous des Écossais, c'est peut-être les seuls dans le tournoi Destination à être capables de marquer un essai dès le coup d'envoi contre le 15 de France.
- C'était l'analyse de Clément Combe, tiens, sur Sud Radio Rugby, hier soir.
- Faut-il que les Français produisent davantage, non pas d'essais, mais d'efforts, pour financer notre défense ? Question très sérieuse, posée par Edouard Philippe.
- C'est ce matin, dans une interview.
- J'y vais accorder au Figaro.
- Et il dit, notre priorité, c'est d'être en mesure de défendre ce que nous sommes, notre liberté, notre modèle démocratique et social, en y consacrant des moyens supplémentaires.
- Si on veut le faire, il faudrait travailler plus.
- Travailler plus, ce n'est pas forcément le cas de François Bayrou.
- C'est en tout cas ce que pense Edouard Philippe.
- Le chef de file du Parti Horizon s'inquiète de l'agenda de réforme plutôt maigre au Parlement.
- Il dit, j'ai vu le programme proposé par le Premier ministre au parlementaire.
- Je ne crois pas qu'il soit marqué par une densité exceptionnelle.
- C'est joliment dit.
- Au moment où l'OTAN se fissure et où le multilatéralisme s'écroule, consacrer notre énergie à évoquer le mode de scrutin à Lyon, Marseille et Paris me paraît curieux, baroque même.
- Edouard Philippe ne ménage pas non plus le Premier ministre sur les conférences sociales autour des retraites.
- Il dit très franchement, je trouve ce conclave complètement hors sol.
- On ferait bien de réunir les forces sociales et politiques pour se demander comment s'adapter à un effort à venir considérable, presque existentiel, tel qu'il a été conçu, ce conclave me paraît déjà totalement dépassé.
- Hors sol, dit-il.
- Effectivement, comment commencer à jouer à l'opposant quand on reste dans la majorité ? Du moins, ce qu'il en reste.
- Allez, on continue.
- Bercy peut souffler, la France en général d'ailleurs, puisque l'agence de notation Fitch décide de maintenir la note à A-A-moins.
- On peut le lire d'ailleurs dans le Parisien Aujourd'hui en France.
- Et oui, la qualité de la note française reste qualifiée de haute ou bonne.
- Pourtant, une dégradation à A-A-plus semblait jusque-là l'hypothèse la plus probable.
- Mais pourquoi cette clémence de l'agence de notation ? Paul Chollet, le chef économiste du service Mutuel Arkea, du Crédit Mutuel Arkea, nous explique que si on regarde les données macroéconomiques de la France, rien ne justifie de maintenir la note.
- Sauf que si Fitch l'avait dégradée, il y avait un risque de bascule.
- Donc il est probable que l'agence n'ait pas voulu rajouter de l'huile sur le feu.
- Oui, d'accord. C'est presque par pitié qu'ils nous maintiennent la note.
- Quand on voit ça, c'est inquiétant.
- Oui, ce n'est pas très rassurant, effectivement.
- Alors, un sujet qui nous tient beaucoup à cœur sur Sud Radio, parce que ça fait deux ans qu'on en parle.
- Deux ans presque.
- C'est dans les Pyrénées-Orientales,...
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