Retranscription des premières minutes :
- Sud Radio, le grand matin week-end, 7h-10h, Laurence Garcia.
- À 7h et car la revue de presse de Théo Ampillac à la une ce matin l'interview d'Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste dans Le Parisien, aujourd'hui en France.
- Il brandit, Théo, une nouvelle fois la menace d'une motion de censure si le gouvernement ne respecte pas ses engagements sur la réforme des retraites.
- Et oui, il dit, si Bayrou continue de mépriser le Parlement, ses jours sont comptés.
- Le ton est donné dès les premières lignes de l'entretien.
- En refusant un retour de l'âge de départ à la retraite à 62 ans, François Bayrou revient sur une concession qu'il avait accordée au Parti Socialiste.
- Et ça, Olivier Faure ne le digère pas.
- C'est une trahison, pas seulement envers les socialistes, mais aussi envers les Français.
- Que vaut la parole du Premier ministre ? C'est François Bayrou qui a expliqué faire du dialogue social sa marque de fabrique.
- Il remet en cause ce qu'il a lui-même installé, c'est aberrant.
- Alors la question de la motion de censure se pose.
- De nouveau, explique le patron d'UPS, avant de conclure sur le sujet, on ne peut pas instrumentaliser la peur de la guerre et l'effort de défense pour faire passer un agenda néolibéral et détruire notre modèle social.
- Voilà, autre sujet, les témoignages saisissants ce matin dans Le Figaro, ceux d'anciens otages du Hamas.
- Mon nom est Elie Charabi, j'ai 53 ans, je reviens de l'enfer.
- L'homme détenu 491 jours par le Hamas raconte devant l'Assemblée des Nations Unies l'horreur de son enlèvement.
- Les sirènes dans le kibbutz de Berry, la séparation brutale avec sa femme Liane et ses deux enfants, le chien qui aboie lorsque les terroristes entrent dans la maison.
- Il dit « nous n'avions pas d'armes ».
- Pendant 52 jours, il est retenu dans un appartement, pieds et poings liés, les liens si serrés que selon ses mots, les cordes pénétraient ma chair.
- Autre témoignage, celui de Marguerite Moses qui nous raconte, elle, sa captivité dans les tunnels du Hamas.
- Nous avions de la lumière deux fois par jour.
- Le reste du temps, nous n'avions qu'une petite lampe à l'aide et rien d'autre.
- Elle ajoute « pendant toute la durée de ma captivité, je n'ai jamais pu me reposer plus de 30 minutes d'affilée.
- C'est la seule violence que j'ai subie, si on fait exception de la privation de liberté ».
- On le rappelle, sur les 250 otages kidnappés lors de l'attaque du 7 octobre, 59 sont toujours en captivité, dont certains, on ne sait pas s'ils sont encore morts ou vivants.
- Voilà, et pour t'amener à un sujet plus léger, pour lutter contre la désertification des bistrots en France, une proposition de loi entend faciliter l'ouverture.
- L'établissement servant des alcools forts dans les communes de moins de 3500 habitants, c'est ce que révèle notamment la dépêche du ministre ce matin.
- Et oui, les deux tiers des communes françaises ne disposent plus de commerce.
- Et logiquement, encore plus, non ni bistrots, ni cafés.
- C'est ce que déclare le député Renaissance, Guillaume Casbarian, à l'origine de cette proposition de loi.
- Il précise que plusieurs groupes parlementaires se sont montrés intéressés pour la reprendre.
- Mais le texte est toujours en attente d'examen au Sénat, sans date fixée pour le moment.
- Ecologue Jean Viard, spécialiste des territoires ruraux, insiste sur l'importance de cette mesure.
- Il dit que les bistrots sont des lieux de liens sociaux indispensables.
- Leur retour dans les villages contribue aussi à la dynamisation de l'économie locale.
- Et enfin, un chiffre, pour finir, 160 000.
- C'est le nombre de cafés qui ont disparu en France au cours des 60 dernières années.
- Merci beaucoup.
- Et puis on vous retrouve tout à l'heure, Théo Empillac, pour votre revue de presse Sud Radio.
- Il est 7h18.
- .
Transcription générée par IA