Retranscription des premières minutes :
- 8h26 sur Sud Radio. Tout de suite, la revue de presse. Théo Ampillac, bonjour. Bonjour, Jean-Marie. Bonjour à tous.
- Nous en parlions il y a un peu moins d'une heure. Les maires se sentent-ils laissés sur le carreau en termes de sécurité ? Plusieurs d'entre eux témoignent ce matin dans Le Parisien, aujourd'hui en France.
- Il faut simplifier les démarches pour installer des caméras. Que l'État tienne ses engagements, on est la cinquième roue du carrosse.
- Alors qu'il s'agit de grandes villes comme Épernay ou Christine-Mazie-et-Mer ou de petits villages comme Chézis-sur-Marne-dans-Lenne, administrés par Jean-Claude Béreux, tous pointent le même problème, un manque flagrant de moyens.
- Face à la délinquance, certains élus prennent les devants. Jean-Paul Michel, maire horizon de Lannis-sur-Marne, a choisi de mettre en place une police municipale armée.
- Il réclame pour cette force locale davantage de responsabilités. Il dit qu'il faudrait qu'elle puisse avoir, à peu près, les mêmes prérogatives que la police nationale. Elle connaît exactement toutes les problématiques de la commune.
- En clair pour lui, une police municipale renforcée, généralisée, permettrait une sécurité accrue dans les communes.
- Oui, effectivement. À la veille du verdict dans l'affaire des assistants parlementaires, le journal du dimanche s'interroge ce matin.
- Est-ce que Marine Le Pen risque l'inéligibilité ? Trois scénarios sont sur la table. Conflit, un proche. L'acquittement, 1% de chance.
- L'inéligibilité, sans exécution provisoire, 95%.
- Plus loin, un fidèle prévient qu'ils ne peuvent pas faire ça. Ce serait un traumatisme électoral, comme le référendum bafoué de 2005.
- Plus de 20 ans de combat pour sortir son parti de la marginalité, rappelle le JDD, pour imposer ses idées, redorer le nom des Le Pen.
- Et tout pourrait s'effondrer en une seule audience.
- Pourtant, malgré cette affaire, un sondage IFOP pour le JDD crédite Marine Le Pen de 34 à 37% des intentions de vote au premier tour des prochaines élections présidentielles.
- Un score qui la place largement en tête, loin devant des candidats comme Édouard Philippe ou encore Gabriel Attal.
- Effectivement. Et si elle devenait inéligible pour la prochaine présidentielle, qui pour remplacer Marine Le Pen au Rassemblement national ? La piste Jordan Bardella est évoquée, mais les fidèles du parti ne cachent pas leurs inquiétudes.
- Il y a une évidence derrière l'équation.
- Plan B, plan Bardella, reconnaît un poids lourd du Rassemblement national dans la tribune du dimanche.
- Mais la meilleure, c'est Marine. C'est elle qui est prête.
- Alors, est-ce que ça signifie que Jordan Bardella ne l'est pas ? Le problème, selon certains, ne vient pas de lui, mais plutôt de son entourage.
- Les mecs de Jordan sont bons, insiste un conseiller de Marine Le Pen.
- Mais il manque un papa, une sorte de papa, un directeur de cabinet putatif pour Matignon, genre conseiller d'État à 55 ans, suffisamment libre pour lui dire, par exemple, d'arrêter la gondole.
- On flête quand ça va trop loin.
- Preuve qu'on ne lui fait confiance qu'à moitié.
- Un ami de Marine Le Pen annonce qu'en cas d'inéligibilité, elle irait tout de même à Matignon si Jordan Bardella gagne en 2027, histoire de montrer qu'elle reste un peu, quand même, la patronne encore au Rassemblement national.
- Ça ferait un drôle de binôme, une drôle de cohabitation.
- Évidemment, on n'en est pas là.
- Merci beaucoup, Théo Ampilla, qu'elle ait resté avec nous.
- On va en débattre.
- Et quelles seraient les conséquences d'une inéligibilité de celle qui est largement en tête de tous les sondages pour le premier tour d'une présidentielle ? C'est ce qu'on verra avec nos débattants.
- Merci, Théo Ampilla.
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Transcription générée par IA