Retranscription des premières minutes :
- Il est 8h20 sur Sud Radio, tout de suite la revue de presse, Théo Ampillac, bonjour, Jean-Marie, bonjour à tous.
- Alors ce matin, nouveau sondage publié dans la tribune du dimanche, avec cette question posée, pour quel candidat voteriez-vous au premier tour de la prochaine élection présidentielle ? Pour l'instant, le résultat semble sans appel.
- Malgré sa condamnation et son inéligibilité immédiate, Marine Le Pen arriverait largement en tête si le scrutin avait lieu aujourd'hui, elle arriverait donc en tête avec entre 32 et 36% des intentions de vote.
- Autre cas de figure, si Jordan Bardella devait la remplacer, le plan B semble aussi efficace que le plan A.
- Dans les trois scénarios testés, il récolterait entre 31 et 35,5% des voix.
- Du côté du bloc central, Edouard Philippe, lui, est solidement installé derrière le Rassemblement National avec entre 20,5 et 24%.
- Si Gabriel Attal, lui, était à la tête de ce bloc central, il plafonnerait à 18%.
- Enfin, à gauche, Raphaël Glucksmann semble s'imposer comme une alternative à Jean-Luc Mélenchon.
- En cas de confrontation directe entre les deux candidats, il le devancerait d'un point avec 10,5% des intentions de vote.
- Effectivement, et ce qui marque, c'est la division actuelle, en tout cas des autres camps que celui du Rassemblement National.
- Le journal du dimanche, Théo, nous révèle ce matin que la manifestation prévue par la gauche place de la République pour l'état de la République, c'est la division actuelle.
- C'est la division actuelle en tout cas des autres camps que celui du Rassemblement National.
- Le droit peine à faire l'unanimité, même à gauche.
- Oui, le principe de la mobilisation est contesté au sein même du parti organisateur.
- Un élu écologiste s'agace, il dit « Cette mise en scène d'un face-à-face entre la gauche et l'extrême droite entretient l'idée de condamnation politique de Marine Le Pen.
- C'est contre-productif. » Un autre responsable écologiste ajoute « C'est toujours la même chose avec Marine Tendelier. Elle se croit plus importante qu'elle ne l'est.
- La France insoumise, elle, sera bien présente.
- Cet après-midi à la manifestation.
- Mais chez les écologistes, le ton est désabusé.
- L'un d'entre eux anticipe un choc des images.
- Les gauchistes en Sarouel et les drapeaux palestiniens place de la République face à une marée de drapeaux bleu-blanc-rouge place Vauban.
- Entre les deux, je pense que Mme Michu, devant sa télé, a vite choisi son camp.
- D'accord, c'est une citation, on est d'accord, dans le journal du dimanche, de militants ou d'élus de gauche.
- D'un élu, exactement.
- Bien, un entretien exclusif par ailleurs dans le Parisien aujourd'hui en France.
- Ce matin, du Premier ministre François Bayrou.
- Et une interview fleuve de quatre pages dans laquelle deux grands axes ressortent.
- D'abord, sur la politique intérieure.
- François Bayrou réagit à la récente condamnation de Marine Le Pen.
- Il alerte sur une situation politique critique dans le pays, tout en soulignant qu'il n'y a pas de danger pour la démocratie.
- Il rappelle l'importance de l'unité au centre et se dit favorable à une fusion entre le modem et Renaissance.
- Un rapprochement qu'il juge nécessaire pour faire bloc.
- Ensuite, dans une deuxième partie plus importante, François Bayrou s'inquiète de la hausse des droits de douane décidée par Donald Trump.
- Il parle d'une décision gravissime avec des conséquences planétaires.
- Selon lui, cette politique protectionniste pourrait coûter jusqu'à 0,5% du PIB français et serait encore plus néfaste pour les Etats-Unis eux-mêmes.
- Oui, voilà, ce serait aussi très néfaste pour deux pays européens, notamment qui exportent beaucoup, l'Allemagne d'une part et l'Italie d'autre part.
- Merci à vous Théo Ampillac.
- .
Transcription générée par IA