Retranscription des premières minutes du podcast :
- L'heure de la revue de presse avec Théo Ampillac, bonjour à vous Théo.
- Bonjour Jean-Marie.
- Ce matin on retrouve Michel Barnier dans les colonnes de la tribune du dimanche pour une interview exclusive.
- Un long entretien, exercice auquel le Premier ministre est habitué depuis sa prise de fonction.
- Il s'explique sur un sujet brûlant ces derniers temps et controversé, celui des dépenses publiques.
- Il réaffirme la ligne à suivre.
- Quand on a une situation budgétaire comme la nôtre, avec une dette de 3 228 milliards d'euros, c'est un devoir de responsabilité de freiner le déficit public sur la hausse des impôts.
- Il le rappelle, elles seront exceptionnelles et ciblées sur les grandes entreprises et les hauts revenus.
- Leur durée maximale sera de deux ans et sera inscrite dans la loi.
- Il rajoute plus loin, nous devons tous faire un effort et nous retrousser les manches.
- Un pays est mieux géré quand on lui donne une perspective et quand on dit la vérité.
- Du côté des fonctionnaires, il se veut rassurant.
- Après sa sortie, sans la volonté de réduire leur nombre, il n'y aura pas beaucoup de rabots.
- Je sais qu'on a besoin de fonctionnaires pour servir pour le service public de qualité dans la santé, l'hôpital et l'éducation nationale.
- Il n'a pas dit dans les collectivités territoriales.
- Attention, parce que la Cour des comptes demande à ce qu'on supprime 100 000 postes.
- On verra ce que ça donne.
- Même son de cloche, en tout cas, du côté du ministre Laurent Saint-Martin, ministre du budget.
- Il s'exprime, lui, pour sa part dans le journal du dimanche.
- Pour lui, tous les ministères ou presque devront tailler dans leurs dépenses.
- Une manière d'accroître la pression sur les collectivités locales et certains élus réticents.
- Le ministre répond, on est à un moment où il faut savoir débrancher un certain nombre de financements publics.
- Se fâche-t-il ? Si l'on ne le fait pas, c'est irresponsable.
- Le GDD le rappelle, malgré toutes les mesures, la dépense publique va continuer d'augmenter de 2,1% en 2025.
- Et donc, Bercy cherche de l'argent avec cette information du Parisien, toujours pas confirmée par le ministère de l'économie.
- Théo, alerte sur les prix.
- Les prix de l'énergie, le gouvernement envisagerait d'augmenter les taxes sur votre facture d'électricité, au-delà de ce qui était prévu.
- Et vous l'avez dit Jean-Marie, c'est une information rapportée ce matin par le Parisien, aujourd'hui en France.
- Bercy travaille sur une augmentation de la taxe intérieure de consommation finale sur l'électricité.
- C'est la fameuse TICFE.
- Elle va passer de 22,5 euros de le kilowattheure à 32,44 euros.
- Ce qui est contradictoire, car en juin dernier, Bruno Le Maire, l'ancien ministre de l'économie, avait promis la baisse des factures de l'électricité de 10 à 15% à compter du 1er février.
- Un conseiller de Bercy s'explique sur cette augmentation.
- On est pris dans une urgence, car il faut combler les déficits.
- Et urgence, car on ne sait pas combien de temps va durer le gouvernement.
- Donc nous sommes...
Transcription générée par IA