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Par avec Audrey Louail

Audrey Louail : "Sur 650.000 entreprises à reprendre, la moitié risque de mettre la clef sous la porte !"


Au programme : on va parler de la saga Orangina / Notre grand témoin est Audrey Louail, Présidente de Croissance Plus, Réseau de 480 entrepreneurs. Nous allons parler entrepreneuriat, création et transmission d’entreprise / Lancer son entreprise : par où commencer ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
- Bonjour Thomas Binet.
- Bonjour Jean-Marie.
- Entreprenez, ré-entreprenez, on en parle tous les dimanches avec vous sur Sud Radio au programme aujourd'hui.
- Je vais vous raconter la saga Orangina et notre grand témoin Audrey Loaille, présidente de Croissance Plus, un réseau de 480 entrepreneurs.
- On va parler entrepreneuriat, création d'entreprise et transmission et on terminera justement comment lancer son entreprise, par où commencer justement.
- Et justement, c'est le plus important. Thomas, vous le disiez, commençons par la saga de la semaine.
- C'est en partenariat avec le magazine Entreprendre, vous nous plongez dans l'histoire fascinante d'une marque que tout le monde connaît.
- On a grandi avec leur pub. Pourquoi est-elle aussi méchante ? Vous parlez d'Orangina.
- Oui, l'histoire d'Orangina est assez singulière et remonte à près de 90 ans quand même.
- Elle commence en 1936 avec un pharmacien espagnol.
- C'est en Algérie qu'il élabore une boisson à base d'agrumes avec une idée simple, capturer le goût naturel de l'orange.
- Il baptise sa création, sans l'accent, Narongina, ce qui signifie littéralement « petite orange » en espagnol.
- Effectivement. Alors comment la création locale devient un produit emblématique à l'échelle internationale ? C'est en 1951 qu'intervient un acteur clé dans cette histoire, Jean-Claude Beton.
- Ce jeune entrepreneur également installé en Algérie entrevoit le potentiel de cette boisson et décide de racheter la recette.
- Il rebaptise la boisson Orangina et surtout il innove avec ce que nous connaissons tous, la petite bouteille ronde avec sa surface granulée.
- C'est inspiré de la forme d'une orange.
- Cette bouteille au design unique devient un symbole fort qui permet à la marque de se démarquer sur un marché alors dominé par des boissons plus classiques.
- Oui, c'est ça, une bouteille qui aujourd'hui encore est très reconnaissable.
- Alors comment Orangina a su s'imposer en France et au-delà ? Grâce à un marketing très astucieux.
- Dans les années 50 et 60, Jean-Claude Beton mise sur la communication et le marketing.
- Il associe la boisson à l'idée de vacances, de fraîcheur et d'exotisme, des concepts qui plaisent énormément dans la France d'après-guerre.
- Mais c'est véritablement dans les années 80 que la marque connaît un tournant majeur avec le célèbre slogan « secouez-moi ».
- Ce message rappelle de façon ludique qu'Orangina contient de la pulpe naturelle et qu'il faut secouer la bouteille avant de la consommer.
- Ce geste est devenu un rituel pour les consommateurs, un élément distinctif qui fait encore la force de la marque aujourd'hui.
- Il faut bien secouer sinon la pulpe reste en bas. Dans les années 90, c'était ça.
- Alors un slogan qui a marqué les esprits, ça vous l'avez dit c'est certain, mais que dire de la place d'Orangina sur le marché aujourd'hui ? Malgré la forte concurrence sur le marché des boissons, Orangina reste un acteur incontournable.
- La marque a su évoluer avec son temps tout en conservant son identité unique, ce mélange subtil entre authenticité et innovation.
- Aujourd'hui, elle appartient à un grand groupe japonais, Suntory.
- Mais l'âme...

Transcription générée par IA

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