Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'Epargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Bienvenue à toutes et à tous dans Destin de Femmes, c'est l'émission qui est tirée du livre de Valérie Pérez et qui ouvre la voie vers un féminisme différent.
- Le féminisme autrement sur Sud Radio. Alors Destin de Femmes s'élève, puisque nous prenons le lien entre les hommes et les femmes.
- Nous allons changer de nom, et oui, à partir de la semaine prochaine, vous pourrez retrouver Parlons Femmes, puisqu'il s'agit aussi de donner la parole aux hommes qui s'engagent.
- Une fois par mois, vous pourrez retrouver un homme et une femme qui s'engagent ensemble pour le droit des femmes.
- Pour ce qui est d'aujourd'hui, vous allez découvrir la sculptrice et peintre de renommée internationale Edwacer, qui est notamment ambassadrice de bonne volonté de l'UNESCO pour la diplomatie culturelle et à l'origine de l'iconique Arbre de la Paix, dont on va parler évidemment.
- Installée dans le monde entier comme symbole de dialogue, d'unité.
- Alors Edwacer, vous êtes aussi chevalier de la Légion d'honneur, officier des arts et des lettres, et vous ouvrez depuis des décennies à faire de l'art un pont entre les cultures.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Sud Radio, Destin de Femmes, Judith Belair.
- Edwacer, alors les questions qui nous permettent de mieux vous appréhender, vous, en tant que femme.
- La première, quelle est votre définition du féminisme ? La féminité, c'est le sentiment.
- Le sentiment de se sentir bien dans sa peau, d'une femme qui est complète, qui accomplit, une femme qui peut donner, une femme qui élève ses enfants, une femme qui travaille, une femme qui réagisse, qui a n'importe quel problème, elle y va, une femme qui est combative, mais avec beaucoup de féminité.
- Donc en fait, une femme complète, c'est une femme qui est féministe par essence, sans même forcément le revendiquer, c'est ça que vous dites ? Non, il ne faut pas le revendiquer.
- Parce que c'est du soi qu'on est féminine, on n'a pas besoin.
- D'accord, c'est vrai, c'est aussi juste.
- Est-ce que les hommes, ils peuvent être féministes selon vous ? Eh oui, pourquoi pas.
- Vous en connaissez ? Mais oui, ils ont une gentillesse, une délicatesse, et ils sont aussi très bien, très cultivés, et ils ont d'autres sens justement, ils sentent d'autres choses que nous ne sentons pas.
- Alors quel exemple concret autour de vous, par exemple, vous avez comme homme qui s'engage pour les femmes ? Le ? Comme homme qui s'engage pour les femmes ? Pour les femmes autour de vous, vous en avez un, par exemple ? Un exemple ? J'ai beaucoup d'amis qui s'engagent pour les femmes, beaucoup, autour de moi.
- À vos côtés aussi ? Oui, à mes côtés, énormément.
- Bien sûr.
- Alors, qu'est-ce qui fait, à votre avis, Edwacer, que le droit des femmes a du mal à avancer, en France ? On nous comprime.
- On nous comprime ? Oui, on ne nous laisse pas.
- Par exemple, les femmes, elles n'ont pas le même droit de gagner leur vie comme les hommes.
- Ce n'est pas juste.
- 4% d'écart entre les cadres féminins et les cadres masculins, d'écart de salaire.
- On a mal avancé, beaucoup plus que les hommes.
- Ils ont une facilité énorme, que nous n'avons pas.
- Il faut se battre.
- Mais finalement, une femme se bat dès le début.
- Quand elle a ses enfants, quand elle accouche, elle se bat.
- Le premier moment, elle se bat.
- Et ça nous apprend à être combatives, mais avec des féminités.
- Féminité.
- Important, la féminité.
- Le droit des femmes, il avance quand même ? Est-ce que vous pensez, par exemple, que la libération de la parole, aide à cet avancement ? Ou qu'est-ce qui fait que, tout d'un coup, on a une prise de conscience en ce moment, quand même ? C'est tout le temps la prise de conscience, les choses qui avancent.
- Et surtout quand on voit la chance que nous avons ici, en Europe, les femmes, par rapport à les femmes afghanes, par rapport à les femmes iraniennes.
- On a une chance énorme.
- Et ça, il faut apprécier.
- Et il faut se battre pour...
Transcription générée par IA