Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Bienvenue à toutes et à tous pour cette première de Parlons Femmes, qui fait suite à Destin de Femmes pour prôner un féminisme différent qui allie les femmes et les hommes dans le combat pour le droit des femmes, mais aussi pour toutes les femmes, quelles que soient leurs appartenances culturelles, religieuses, politiques, etc.
- La voie vers l'universalisme du féminisme pour tous, le féminisme autrement, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio.
- D'ailleurs, de temps en temps, vous pourrez découvrir un homme qui s'engage sur ce plateau, toujours en compagnie d'une femme, bien entendu.
- Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir pour vous l'autrice et scénariste Maud Jean Ayeret.
- Alors Maud, après un premier roman remarqué, Donne-moi tes fils ou je meurs, vous publiez Une certaine espérance aux éditions Barry Ball.
- C'est un récit poignant qui donne la parole à ceux qui accompagnent la maladie et affrontent l'inéluctable.
- Un très joli livre d'ailleurs que je recommence et que je recommande.
- Bienvenue sur Sud Radio.
- Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Bélair.
- Parlons Vrai, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio.
- Maud Jean Ayeret, les questions de Parlons Femmes.
- Quelle est votre définition du féminisme ? On attaque fort.
- Direct.
- Alors pour moi, le féminisme déjà, c'est tout sauf la guerre entre les deux sexes.
- Ça serait une révolution humaniste inachevée en fait.
- On est bien d'accord.
- Du coup, on est d'accord ? Très d'accord.
- L'idée, c'est de replacer chacun à sa juste place et se couper de ce mouvement-là.
- Ça serait se couper de 50% de la population.
- Donc, encore aujourd'hui, il est nécessaire et plus que nécessaire.
- Bien sûr.
- Est-ce que du coup, oui, en fait, la question, vous me l'avez déjà donnée, mais je vais quand même vous poser la question.
- Est-ce que les hommes, ils peuvent être féministes ? Of course.
- Vous avez des exemples autour de vous ? J'ai des exemples, bien sûr.
- Commencer par mon mari.
- Je pense qu'en plus...
- Ce mouvement, il est nécessaire pour eux, pour aussi les libérer de la masculinité toxique, de tout ce qui fait qu'on est dans des cases.
- Et eux, en plus, n'ont pas forcément envie de ça, loin de là.
- Donc, voilà, ça commence tout simplement avec une répartition.
- Quand on a des enfants, des tâches.
- Mais peut-être qu'eux aussi ont envie de s'occuper de leurs enfants, de les conduire à l'école, de poser une journée, quand il faut les garder quand ils sont malades.
- Donc, c'est vrai, voir tout ça, ça semble tellement évident.
- Et pourtant...
- Et pourtant, c'est pas si évident que ça, oui.
- Donc, du coup, pour vous, pourquoi est-ce que le droit des femmes n'avance pas assez vite ? Il n'avance pas assez vite parce que déjà, il y a les stéréotypes, pardon, continuent et ont la belle vie, mais comme dans tous les combats.
- Je pense qu'il y a aussi des peurs, que ce soit des deux côtés.
- Oui.
- Côté homme et côté femme.
- Et que parfois, certaines situations peuvent arranger aussi.
- Et encore une fois, côté homme et côté femme.
- Il y a certaines femmes que ça arrange aussi, effectivement.
- Il faut le dire.
- Franchement, oui.
- C'est important de ne pas être que du côté du grand méchant homme versus la femme qui doit défendre ses droits.
- Je pense que même au niveau des structures, de tout, des infrastructures, de tout ça, il y a énormément de choses encore à faire.
- Et puis, surtout, cette représentation de la femme qui vit la maternité, qui déjà n'est pas dans la même posture qu'un homme, ces images-là, elles resteront.
- Et c'est complexe de changer ça.
- De dépatouiller tout ça, c'est clair.
- Et qu'est-ce qui fait que ça avance quand même ? Est-ce que vous pensez, par exemple, que la libération de la parole, ça fait qu'on a fait un grand bond en avant ou pas ? Oui, bien sûr.
- Et puis, vraiment, moi, je connais énormément d'hommes féministes aussi et qui, juste, se rendent compte de l'absurdité.
- Moi, ça me fait toujours rire, là, quand je vois la journée...
- Enfin, rire, non, pas rire, mais la journée de...
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