Retranscription des premières minutes :
- La Caisse d'épargne Île-de-France, fière de soutenir toutes les femmes, vous présente Sud Radio.
- Parlons femmes, Judith Belair.
- Bonjour à toutes et à tous, parlons vrai, parlons femmes ensemble.
- Bienvenue dans l'émission du féminisme autrement qui allie les femmes et les hommes dans le combat pour le droit des femmes.
- Aujourd'hui, je reçois pour vous une invitée qui incarne parfaitement l'évolution du leadership au féminin.
- Marilyn Perrenet, vous êtes à l'origine de Digitalk qui a initié plus de 50 000 enfants à la programmation et à l'intelligence artificielle.
- Vous avez cofondé le podcast Folosophie, sans oublier que vous êtes désormais directrice générale de Réactive Exécutive où vous pilotez des stratégies de transformation pour les entreprises.
- Tout un programme et c'est ça qu'on aime dans Parlons Femmes. Bienvenue sur Sud Radio.
- Merci Judith.
- Avec plaisir.
- Sud Radio, Parlons Femmes, Judith Belair.
- Parlons vrai, c'est Parlons Femmes sur Sud Radio.
- Du coup, il y a les questions qui vont avec, Marilyn Perrenet, vous êtes prête ? Je suis prête.
- Alors, quel mot ou quelle image vous vient spontanément quand on vous parle de féminisme ? L'argent.
- Bon, d'accord.
- Alors, je ne sais pas si c'est une bonne réponse, en tout cas, c'est la mienne et c'est ma conviction.
- Moi, je suis convaincue qu'aujourd'hui, le féminisme, évidemment, c'est faire avancer le droit des femmes, faire avancer, évidemment, la cause des femmes à la fois dans le monde, mais aujourd'hui, en tout cas, en France.
- Et le vrai sujet, c'est l'entrepreneuriat, c'est le faire en rendant les clés ou en donnant les clés plutôt du business aux femmes.
- D'accord.
- Qu'elles soient en tant que salariées ou qu'elles créent leur entreprise.
- Et les aider, évidemment, à avoir ces clés qui sont inhérentes à leur autonomie, en fait.
- D'accord, c'est une réponse très, très claire.
- Alors, si vous pouviez, justement, supprimer un seul stéréotype sur les femmes, comme ça, d'un claquement de doigts, ça serait lequel ? Ce serait que la légèreté est forcément antinomique avec le professionnalisme.
- L'insoutenable légèreté de l'être.
- Exactement, de Kundera, qui est un livre que j'ai lu il y a longtemps.
- Très, très beau livre.
- Et je crois que c'est tout le contraire.
- Je crois qu'aujourd'hui, pour faire avancer les femmes et les femmes dans le monde, je crois que c'est tout le contraire.
- Dans le business, en tout cas, qui est moi et mon sujet.
- Et par mes engagements aussi, notamment avec Elle Impact, mes engagements sur Digital, pour accompagner aussi les filles sur le chemin des mathématiques, de la tech, de la liberté, finalement, du business.
- Parce que le business de demain, c'est aussi la tech.
- J'ai envie de dire presque sur tout.
- Essentiellement.
- Oui, clairement.
- On voit bien, avec la tornade de l'IA aujourd'hui.
- Et je crois que les femmes n'ont pas les clés de ce que c'est que la tech, de ce que c'est que l'IA, de démocratiser.
- C'est parce qu'on ne leur montre pas.
- C'est parce qu'on ne leur montre pas le chemin et parce qu'il y a aussi un sentiment d'imposture, peut-être.
- Encore.
- Exactement.
- Il y a un sujet d'imposture et de légèreté.
- En pensant que la légèreté qui est féminine est antinomique avec des sujets de tech, par exemple.
- La légèreté peut être grave.
- Exactement.
- Vous me dites.
- Quelles mesures concrètes autour du droit des femmes a changé la donne, selon vous, ces temps-ci ? C'est là où moi, je suis un peu en panne.
- Parce que sur la liberté des femmes en France, en tout cas ces derniers temps, effectivement, il y a eu des avancées, notamment sur...
- le fait que le papa puisse avoir, et c'est fantastique, 28 jours de congé paternité.
- Mais en fait, sur le segment qui est pour moi essentiel, qui est son autonomie financière, je ne vois pas d'avancement.
- C'est-à-dire que le sujet de dire, oui, il faut évidemment qu'il y ait des femmes dans les entreprises du CAC 40 et c'est un combat que nous menons à côté, en parallèle, et c'est fantastique, mais ça ne suffit pas.
- Et aujourd'hui, qu'est-ce qu'on voit ? On voit des milliers de femmes qui quittent leur job de salariées pensant qu'elles vont pouvoir alléger, leur charge mentale et...
Transcription générée par IA