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Par avec Roger Rua

Comment mieux lutter contre les addictions ?


Comment mieux lutter contre les addictions ?
Les invités

Retranscription des premières minutes du podcast :

- Parlons désormais de votre santé. On va pas parler de coups de froid pour l'instant. Bon, c'est bon qu'on vienne parler de la chaudière.
- Parlons plutôt d'un autre fléau avec notre médecin Sud Radio, Roger Rua. Bonjour. Bonjour.
- Et bienvenue à vous sur Sud Radio. On vous retrouve tous les... Un samedi sur deux dans le Grand Matin Week-end.
- Oui. Et avec plaisir. Vous vouliez nous parler des addictions. C'est l'autre fléau.
- Alors d'abord, on va donner quelques chiffres et quelques données. D'abord, combien de Français aujourd'hui souffrent d'une addiction ? On peut estimer... Alors on parle d'addiction au sens le plus large possible. Les addictions dites « douces », entre guillemets, comme l'alcool, le tabac, les addictions dures, les drogues. On peut estimer que la moitié des Français, plus de 50 % des Français, souffrent d'addictions plus ou moins importantes et avec les conséquences sur la santé, évidemment.
- Alors j'imagine que l'addiction qui pose le plus de problèmes de santé aux Français, c'est l'alcool, puisque c'est le produit qui peut déclencher une addiction, qui est le plus consommé. Oui, absolument, parce qu'on a une particularité en France, c'est que le vin fait partie de notre patrimoine gastronomique et qu'il fait partie de notre plaisir de vivre ensemble en France. Après, c'est un problème évidemment de dose et de sensibilité individuelle à l'addiction, c'est-à-dire le côté engrenage que certains vont prendre. Et puis leur consommation va devenir habituelle, chronique, et donc ils deviennent ainsi addicts.
- Alors restons sur cet exemple de l'alcool. En général, vous parliez du vin. On pourrait parler aussi de la bière, pourquoi pas, ou de l'alcool fort.
- À partir de quelle consommation, vous, médecin, vous allez me dire quand vous me recevez dans votre cabinet que je suis addict ? Oui.
- Oui.
- Et comme beaucoup d'associations de médecins, de médecins de prévention avaient râlé, on a atténué le message en disant « deux verres par jour, mais pas tous les jours ».
- Deux verres par jour, mais pas tous les jours.
- Ça veut dire que si je prends deux verres par jour tous les jours dans la semaine, pour vous, je suis un alcoolique ? Non.
- Alors, il faut éviter le terme.
- Je sais que le terme… Je sais.
- Voilà.
- Mais j'ai prononcé… Pardon Roger Huard, j'ai prononcé le terme addict au début à dessein parce qu'il semble davantage le fait misant.
- Le terme alcoolique, pour le coup, qui est dans le dictionnaire, qui est dans le langage courant, il est extrêmement dévalorisant.
- Malgré tout, ça a un sens ce mot, ça veut dire que je souffre d'une addiction à l'alcool, quel que soit le degré.
- Est-ce que si je bois deux verres par jour, tous les jours, pour vous, je suis addict à l'alcool, c'est-à-dire techniquement alcoolique ? Techniquement, oui. Techniquement, oui. Corporellement, au niveau santé, oui.
- Parce que vos récepteurs, on n'arrive plus à faire la différence entre le plaisir qu'on peut avoir une fois, deux fois, et puis le fait de...

Transcription générée par IA

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